De retour d’un séjour de tourisme au Maroc, un homme d’une trentaine d’années est mort de la rage, jeudi 25 septembre dernier en France, rapportent plusieurs médias français ce 1er octobre.
Le Maroc fait toujours face à la problématique des chiens et chats errants, un fléau majeur pouvant entraîner de sérieux risques sanitaires.
Le royaume a d’ailleurs été épinglé à maintes reprises par des associations de protection des droits des animaux pour les opérations d’abattage de masse, une solution controversée qui est visiblement loin d’être suffisante pour éradiquer le fléau.
Un homme revenu du Maroc décède d’une infection à la rage
Dans ce contexte, un Français de retour du Maroc après un séjour de vacances, a perdu la vie le 25 septembre à cause des suites d’une infection au virus de la rage, une semaine après son admission au CHU de Perpignan, rapportent plusieurs médias français, dont le journal L’Indépendant.
Le patient a été admis le 18 septembre 2025, présentant des symptômes compatibles avec la rage, avant que le diagnostic soit confirmé quelques jours plus tard par le Centre national de référence de la rage à l’Institut Pasteur.
Une source auprès du CHU, citée par le même journal sous couvert de l’anonymat, a indiqué que le patient, un jardinier d’origine maghrébine, présentait, à son arrivée, « des symptômes d’hydrophobie (peur de l’eau), propre à la rage. Il souffrait aussi de convulsions ».
« On sait qu’il avait des scarifications dans le dos »
Des investigations sont en cours au sein de l’établissement afin de déterminer l’origine de la contamination. Mais selon le témoin, ce patient aurait été mordu ou griffé par un animal enragé lors de son séjour au Maroc.
« On ne sait pas par quoi il a été mordu, mais on sait qu’il avait des scarifications dans le dos et qu’il est retourné au Maghreb (Maroc) », souligne-t-il. L’autopsie menée sur le corps du patient décédé devrait permettre de déterminer l’origine de la contamination.
« Mais il faut en parler, c’est une crise sanitaire. Un tel cas est extrêmement rare en France, il soulève des enjeux de santé publique qui méritent d’être portés à l’attention du public », poursuit encore la source anonyme du CHU de Perpignan.
En France, le dernier cas de rage avait été recensé en octobre 2023, au CHU de Reims, lorsqu’une femme y avait été admise en réanimation après avoir été blessée par un chat dans un pays du Maghreb, qui n’avait pas été cité nommément.