Images époustouflantes d’un atterrissage brutal d’un Boeing 777

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L’ultime phase d’un vol, en l’occurrence l’atterrissage, peut parfois être effectuée en douceur au point de ne rien sentir. Mais dans d’autres cas, il peut être un peu plus cahoteux, avec une forte secousse au toucher.

L’atterrissage en douceur est certes le plus rassurant aux yeux des passagers à bord. Mais il faut savoir qu’il n’est pas la norme et qu’on ne juge pas les capacités d’un pilote par rapport à la douceur ou à la brutalité d’un atterrissage.

Atterrissage « ferme » ou atterrissage « brutal » ?

On parle d’un atterrissage brutal lorsque la limite de toucher des roues, exprimée par le taux de descente ou la valeur de charge, est dépassée. Autrement dit, lorsque l’avion entre en contact avec le sol de manière ferme et brusque.

De leur côté, les pilotes de ligne préfèrent utiliser le terme « atterrissage ferme ». Le terme « atterrissage brutal ou dur », une expression familière utilisée par les passagers, est techniquement incorrect.

En approche finale, le taux de décente normal d’un avion est de deux à trois pieds par seconde. Et lorsqu’un pilote atterrit à une vitesse de sept à huit pieds par seconde, on a l’impression que l’atterrissage est plus dur que d’habitude. Mais cela reste tributaire du type de l’avion.

Par exemple, Boeing définit un « atterrissage dur » comme tout atterrissage susceptible d’avoir entraîné un dépassement de la charge limite sur le train d’atterrissage, avec un taux de chute de 10 pieds par seconde.

Bien qu’il puisse s’agir d’une erreur de pilotage au moment de l’arrondi, l’atterrissage ferme peut aussi être décidé par le commandant de bord. Il peut être nécessaire notamment sur une piste contaminée ou pour éviter une remise de gaz.

Atterrissage brusque d’un Boeing 777 à l’aéroport de Manchester

Quoi qu’il en soit, l’atterrissage brusque donne souvent lieu à des images spectaculaires, comme c’est le cas lors de l’atterrissage de ce Boeing 777-300ER de la compagnie Qatar Airways à l’aéroport de Manchester, capturé par un planespotter.

La séquence partagée ce mardi 25 juillet par la page Facebook Airliners Live commence exactement au moment où le pilote a amorcé l’arrondi. Avant même le toucher des roues, on constate que le taux de descente était élevé.

Le contact du train d’atterrissage du Boeing 777 a donc été assez brutal à n’en juger que par la dense trainée de fumée laissée après le contact avec le tarmac. L’imposant appareil a également rebondi sur le sol, mais a rapidement repris contact.

L’atterrissage était donc assez ferme. Toutefois, le commandant de bord a maintenu son avion sur la trajectoire de la piste et a continué son atterrissage en toute sécurité, si ce n’est la violente secousse ressentie par les passagers à bord.

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