« Je suis Algérien et elle est Andalouse, on a tous les deux le sang chaud »

Le drapeau de la France. (Image par : J. Ossorio Castillo / Adobe Stock)

Un Algérien originaire de Nice a été jugé et condamné à 24 mois d’emprisonnement, dont douze avec sursis pour violences envers son ex-compagne par le tribunal correctionnel de Narbonne en France, rapporte, ce mardi 4 janvier, le journal local L’Indépendant.

Le 16 septembre dernier, la gendarmerie française est intervenue au domicile de la victime qui présentait de nombreux hématomes sur le corps. Des violences qui lui ont valu une incapacité totale de travail pendant 4 jours.

L’agresseur n’était pas à son coup d’essai. En effet, le ressortissant algérien présente un casier judiciaire bien fourni avec pas moins de 20 mentions et une condamnation pour des faits similaires en 2016.

Les filles de la victime âgées de 15 et 16 ans ont été témoins et pas qu’une fois des violences psychologiques, physiques et autres dévalorisations de leur mère. L’une d’elles a témoigné : « j’ai cru qu’il était en train de la tuer ».

Des faits entièrement contestés et banalisés par l’agresseur qui définit cela par « des chamailleries de couple », selon L’Indépendant. « Je suis Algérien et elle est Andalouse, on a tous les deux le sang chaud », a-t-il justifié.

La révélation du rapport psychiatrique

Un comportement manipulateur de toute puissance est décelé chez l’accusé « l’archétype du pervers narcissique qui a trouvé la victime qui lui fallait » explique le procureur de la république qui a requis 30 mois d’emprisonnement dont 15 avec sursis après que la victime ait retiré sa plainte.

L’homme est finalement condamné à 24 mois d’emprisonnement dont 12 avec sursis probatoire renforcé pendant trois ans le tout avec une obligation de soins et l’interdiction d’entrer en contact avec la victime.