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Les 10 plus gros défauts de Tunis

Les 10 plus gros défauts de Tunis

Le drapeau de la Tunisie. (Imae Par giumas / Adobe Stock)

Tunis a la réputation d’être plus douce qu’Alger. Et c’est le cas ! La sympathie des Tunisois, l’accès à la mer, une proposition de services suffisante pour attirer les touristes et un magnifique patrimoine font de Tunis une ville méditerranéenne agréable à vivre. Mais la capitale tunisienne a aussi des défauts qui peuvent vous chagriner au quotidien. On vous liste ce qui nous a le plus marqué

  1. 1. Le pouvoir d’achat

La vie à Tunis est très variable. On peut dire de cette ville qu’elle est accessible et à la fois très coûteuse. On peut s’offrir le meilleur confort si l’on a les moyens financiers. Or ce n’est pas le cas de tous les Tunisiens.

En effet, le pays offre peu d’opportunités de travail, l’Institut National de la Statistique tunisien estime que le taux de chômage pourrait atteindre 18% de la population en 2020. Quant aux salaires, ils sont relativement bas même pour les emplois très qualifiés.

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Dans une capitale comme Tunis, le travail se raréfie davantage avec la crise du covid-19, mais le coût de la vie ne diminue pas. On peut vivre à Tunis correctement mais pas confortablement. La vie y est alors envisageable seulement en faisant très attention à son budget, en optant pour des logements insalubres et en se privant de tout loisir ou restaurant.

  1. 2. La configuration de la ville

Si vous optez pour la vie à Tunis centre vous en oublierez presque que la ville est bordée par la mer. En effet, les accès à la mer et les plages se trouvent dans la banlieue de la capitale. La Marsa, Sidi Bou Saïd, La Goulette ou encore Gammarth vous offrent de belles vues sur l’eau mais pas Tunis.

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Il faut alors emprunter les gros axes de la ville et rouler entre 20 et 30 minutes pour accéder aux plages. Si l’on veut piquer une tête sur un coup de tête, cela demande tout de même une certaine organisation.

  1. 3. La saleté

Comme beaucoup de villes du Maghreb, la gestion des déchets à Tunis est très mitigée. Le centre déborde de bennes à ordures pleines voire de sacs poubelles à même le sol. On voit également beaucoup de bennes à ordures disparaître du jour au lendemain sans explication, et le ramassage des ordures est encore trop aléatoire. Seules les communes aisées, surtout situées en banlieue de Tunis centre, assurent la propreté de leurs quartiers.

  1. 4. Les disparités sociales

La capitale tunisienne laisse clairement apparaître d’importantes disparités sociales. Si certaines communes du Grand Tunis affichent clairement une certaine richesse, en parallèle on voit autour de Tunis et sa banlieue proche la propagation de bidonvilles comme l’un des plus connus : Djebel Lahmar.

Ainsi Tunis n’apparaît pas comme une seule et même ville mais comme un éclatement de communes qui disposent de ses propres règles et propres capacités.

  1. 5. Le continuum urbain

Ce qui nous marque, lorsque l’on se rend à Tunis pour la première fois, c’est la préservation d’un magnifique patrimoine, que ce soit la Médina ou d’anciennes habitations. Mais malheureusement en parallèle s’est développé un urbanisme chaotique.

Les grands axes routiers qui relient Tunis centre à sa banlieue sont bordés d’immeubles et de commerces peu attirants. Les cités sans âmes et à l’esthétisme douteux sont omniprésentes, déshumanisant ainsi la ville et le mode de vie des Tunisois qui se retrouvent dans des logements peu entretenus.

  1. 6. Les transports en commun

Les transports en commun à Tunis sont encore trop peu efficaces. La circulation la plus pratique reste le taxi, en collectif ou en privé mais pas le métro léger développé à Tunis qui propose un réseau limité.

Ainsi aucune solution n’est envisagée pour réduire le trafic routier ou encore la pollution liée à l’importante circulation de voitures, souvent en très mauvais état.

  1. 7. Le manque d’éclairage

Sous la lumière du jour, Tunis est superbe. Ses habitations blanches se révèlent sous leur plus beau visage. Mais la nuit, la ville est très peu attirante. Le centre se vide littéralement, et plonge dans le noir. Les rues de Tunis sont très peu ou mal éclairées la nuit. Cela donne une atmosphère peu chaleureuse voire inquiétante alors que la ville est plutôt rassurante.

  1. 8. Le manque de gastronomie traditionnelle

Durant nos derniers séjours à Tunis, nous nous sommes rendu compte que la diversité de la cuisine tunisienne était finalement peu représentée dans les restaurants de la capitale.

La street-food typiquement tunisienne – aussi délicieuse soit-elle – est omniprésente mais elle laisse peu de place à la gastronomie plus délicate qui fait partie du patrimoine tunisien.

On mange davantage sur le pouce, des bricks, des sandwichs, etc. Alors que la grande cuisine est réservée aux restaurants plus haut de gamme et donc moins accessibles financièrement parlant.

  1. 9. Le racisme

En 2018 la Tunisie a voté une loi anti-racisme historique visant à protéger les personnes discriminées d’actes de violence ou de discrimination. Elle a été l’un des rares pays maghrébins à se soucier des personnes de couleur, notamment des citoyens originaires d’Afrique Subsaharienne vilipendés à cause de la couleur de leur peau.

Si dans la loi ces personnes sont protégées, en réalité on observe un racisme largement assumé. À Tunis il détonne davantage car les immigrés subsahariens sont plus nombreux. Beaucoup d’entre eux dénoncent encore des insultes, des moqueries ou encore des violences à leur égard. La diversité de la ville n’a pas suffi à ouvrir les esprits quant à l’immigration à Tunis.

  1. 10. Les chiens errants

C’est un détail qui a aussi son importance, à la nuit tombée, vous croiserez souvent des chiens errants à Tunis centre. C’est tout d’abord, très triste de les voir abandonnés et affamés dans la rue. La plupart sont souvent inoffensifs, mais ils ne rassurent pas la population.

Puisque personne ne s’occupe de ces chiens, ils se reproduisent et sont de plus en plus nombreux. La seule gestion qu’ont choisie les autorités tunisiennes est assez choquante, puisqu’elles n’hésitent pas à mettre en place des campagnes d’abattage par balle de ces chiens. La démarche révolte les associations de protection des animaux qui dénoncent une cruauté injustifiée envers les chiens.

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