De plus en plus d’Algériens de France décident de revenir s’installer en Algérie. Cette tendance est motivée par diverses raisons qui diffèrent d’une personne à une autre.
Mansour Kara, un jeune médecin de 39 ans, fait partie de ces membres de la diaspora algérienne en France qui ont décidé de revenir s’installer dans leurs pays d’origine. Après 24 ans passés en France, il ne semble pas avoir regretté sa décision.
« Tout le monde me dit pourquoi t’es rentré ? »
@liiktv « Pourquoi t’es revenu ? » Après 24 ans passé en France, le docteur Mansour Kara a fait le choix de revenir chez lui en Algérie. Il exerce la cardiologie à Oran dans la clinique fondée par son père. « Pourquoi t’es revenu ? » Après 24 ans passé en France, le docteur Mansour Kara a fait le choix de revenir chez lui en Algérie. Il exerce la cardiologie à Oran dans la clinique fondée par son père. Le jeune cardiologue de 39 ans a décidé d’aller plus loin en lançant « café cardio ». Un espace, à l’intérieur de la clinique, dédié aux étudiants en médecine, qui viennent échanger plusieurs fois par mois pour s’essayer à la prise de parole en public.
Ce jeune cardiologue, dans le cadre d’un reportage qui lui a été consacré par le média français Liik, confie qu’on lui pose souvent la fameuse question : « pourquoi es-tu revenu en Algérie ? ». Pour ce médecin, la réponse est à la fois liée à son bien-être personnel, mais aussi aux opportunités professionnelles.
« Tout le monde me dit pourquoi t’es rentré ? C’est parce que je travaille dans un endroit qui me rend heureux ! », explique-t-il. Ce cardiologue, ayant longtemps exercé en France, indique que rentrer pour travailler et s’installer en Algérie est pour lui « une évidence ».
Mais au-delà de son bien-être personnel, ce jeune médecin cardiologue voit en Algérie une opportunité professionnelle. Il dévoile « qu’il y a en Algérie environ 1 million de naissances par an et à peu près 8.000 cas de cardiopathie congénitale ».
Ce médecin explique « qu’il n y a pas assez de cardiologues congénitalistes en Algérie », ce qui l’a poussé à revenir pour combler ce vide. « Quand je rentre le soir j’ai mon père et en plus j’ai soigné des gens », a-t-il confié.
« L’Algérie c’est aussi une opportunité »
Ce jeune médecin cardiologue lance aussi un message à ses collègues algériens en France ou ailleurs à l’étranger. « Ce que j’ai envie de dire à tous mes collègues, c’est que c’est important de partir à l’étranger pour pouvoir avoir une expérience, mais c’est aussi important d’apporter (cette expérience) dans son pays d’origine ».
Pour Mansour Kara, « l’Algérie c’est aussi une opportunité » au même titre que les pays d’installation des médecins algériens membres de la diaspora.
Investi dans le développement du secteur médical en Algérie, ce médecin a même lancé « café cardio », un espace d’échange dédié aux étudiants en médecine. Un club qui compte déjà près de 300 membres.