Nabila parle du caractère sanguin de son père algérien

Le drapeau de l'Algérie. (Image par : Maxim Grebeshkov / Adobe Stock)

Nabila Benattia, star de la téléréalité et des réseaux sociaux en France depuis quelques années, s’est confiée, ce samedi 27 novembre, au journal le Monde sur son parcours, son enfance, son papa algérien dont le caractère sanguin l’a marquée à jamais.

Dans ce portrait dressé, la jeune femme, qui a déjà plusieurs années de télévision derrière elle, évoque sans gêne son côté ‘’bête’’ qui l’a suivie durant ses passages dans les médias. Elle explique qu’elle surjouaient la bêtise pour exister. Finalement, elle a été piégée, affirme-t-elle, avant de devenir une « caricature ».

Ses parents se sont séparés quand elle n’avait que 12 ans. Alors que son frère Tarek est parti avec son papa, c’est avec sa maman que l’adolescente Nabila a choisi de rester. Elle est très vite repérée par une boite de production qui lui propose une importante somme d’argent pour son âge. En contrepartie, la jeune fille sait qu’elle est là pour faire le spectacle, à savoir être filmée pendant un mois sur une île.

S’exprimant sur un sujet beaucoup plus sensible, Nabila a replongé dans ses souvenirs d’enfance notamment avec son père au caractère bien algérien. « Mon père était sanguin, caractériel », explique Nabila. Le père n’était pas violent. Il ne frappait jamais ses enfants, mais « cassait des trucs quand il devait répéter les choses ».

« Tu faisais du bruit en mangeant ta soupe, il la jetait par la fenêtre. Il nous faisait peur, mais il était droit. Gérer sa colère, c’est un des trucs les plus durs », raconte Nabila.

La relation avec son père est un peu compliquée. Ils ne se sont pas vus depuis qu’elle avait 13 ans jusqu’à ses 23 ans. À un certain temps, il l’avait même renié car rejetant l’image qu’on donnait d’elle à la télé.