Passagère Emirates : « Un homme a essayé d’uriner sur moi en plein vol »

Par Sergey Kohl / Adobe Stock

En réservant un siège en classe Affaires, on imagine que le vol sera très calme et confortable, surtout avec une compagnie aérienne prestigieuse comme Emirates. Mais malheureusement, les passagers indisciplinés sévissent aussi dans les classes supérieures des avions.

Une passagère qui a récemment voyagé avec son mari au départ de Glasgow en écosse vers Sydney en Australie, via une escale à Dubaï, a vécu une expérience épouvantable à cause d’un voyageur indiscipliné.

« J’ai décidé de dépenser 108 000 miles pour nous surclasser en classe Affaires pour le long trajet de 13 heures entre Dubaï et Sydney », a-t-elle raconté ce dimanche 14 mai au journal The Telegraph.

« Il a défait son pantalon et on aurait dit qu’il allait uriner sur mon siège »

En optant pour la classe Affaires d’Emirates, elle espérait avoir un vol plausible et confortable. Mais quelques heures après le début du vol, « nous nous sommes rendu compte qu’il y avait un groupe très bruyant dans l’espace-bar ».

L’un des membres de ce groupe, ivre, s’est approché du siège de la passagère et a voulu s’y assoir, alors qu’elle y était déjà installée. « Il était convaincu que c’était le sien. Son ami l’a éloigné, mais environ une heure plus tard, la même chose s’est reproduite », se souvient la passagère.

Prévenu par son mari, un steward s’est interposé et a, encore une fois, éloigné le passager ivre. Mais ce dernier n’avait pas dit son dernier mot et s’est rapproché une troisième fois de la passagère, mais avec une intention totalement étrange et déplacée.

« Cette fois, alors qu’il s’approchait de moi, il a défait son pantalon et on aurait dit qu’il allait uriner sur mon siège », a raconté la passagère, terrifiée par le geste de ce voyageur. Son mari s’est vite levé et l’a repoussé. Apparemment, cet homme avait déjà uriné sur son propre siège.

« J’estime qu’il s’agit d’une compensation inadéquate »

L’attitude de ce voyageur « a totalement gâché notre voyage en classe Affaires », a encore déploré la voyageuse. Cela l’a empêchée de fermer les yeux tout au long du vol de 13 heures, « car j’étais terrifiée à l’idée que si je fermais les yeux, il reviendrait et se soulagerait sur moi ».

Un rapport a été rédigé par les agents de bord concernant l’incident. La compagnie Emirates lui a promis de prendre contact avec elle.

Et juste avant le vol retour à Glasgow, la passagère a contacté Emirates et demandé un surclassement pour le même vol retour, à savoir Sydney – Dubaï, ou le remboursement des 108 000 miles du vol aller.

Mais cette demande a été refusée et Emirates a décidé de lui donner 20 000 miles en guise de geste de bonne volonté. « J’estime qu’il s’agit d’une compensation inadéquate, compte tenu de ce qui s’est passé », a regretté la voyageuse.

Tout est bien qui finit mal pour cette malheureuse passagère

D’ailleurs, elle estime que cette situation ne se serait pas produite si Emirates avait cessé de servir de l’alcool à l’homme en question. « J’estime que la compagnie aérienne n’a pas assumé la moindre responsabilité », a-t-elle ajouté.

Contactée par le journal Independent, la Emirates a déclaré par le biais d’un porte-parole qu’elle est en contact avec la passagère pour résoudre le problème. Au final, elle n’a reçu que 60 000 miles en guise de nouvelle compensation.

Quant au passager perturbateur sous l’emprise de l’alcool, dont le comportement est passible de poursuites pénales, voire d’une peine d’emprisonnement, il s’est tiré d’affaire et n’a fait l’objet d’aucune poursuite. Tout est bien qui finit mal pour la malheureuse passagère.

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