Yee Ha Jin, influenceur coréen suivi par 64.000 abonnés sur TikTok, raconte sur le réseau social sa déception après un refus de visa pour l’Algérie.
Très vite, sa vidéo fait le buzz avec près de 400.000 vues en à peine deux jours, et voilà que le débat est relancé sur l’accessibilité touristique du pays.
« On n’entre pas en Algérie comme dans un moulin »
@hajin0224 😔😔😔😔😔
« J’ai essayé de faire un visa pour voyager en Algérie, j’ai dépensé beaucoup de temps et d’argent, mais au final, je ne l’ai pas eu. Je suis triste », exprime l’influenceur sud-coréen dans un français approximatif.
Prévu en juillet, son voyage tombe à l’eau faute de visa. Il espérait rejoindre l’Algérie depuis la France pour découvrir un pays qu’il rêve de visiter.
Sa vidéo n’a pas tardé à attirer la compassion des internautes. Ils sont près de 3.500 intervenants à lui écrire dans la section commentaires.
Si certains lui expriment de la solidarité, d’autres soulèvent une question bien connue des habitués : l’Algérie n’est pas une destination simple à rejoindre, même avec les meilleures intentions du monde.
« L’Algérie est à la mode en Corée, j’espère que tu auras ton visa », « Au moins tu prouves qu’on n’entre pas en Algérie comme dans un moulin, contrairement à d’autres pays », écrivent quelques-uns.
D’autres commentateurs rappellent que « même pour les Algériens, les papiers sont toujours compliqués », tandis que certains lui suggèrent d’y aller « avec un Algérien ou une agence de voyage, ils donnent le visa plus facilement ».
Il faut aussi dire que l’été est une période de forte affluence vers le pays : entre la diaspora qui rentre pour l’été et les visiteurs étrangers, les demandes explosent.
Ajouter à cela le principe de réciprocité pour les visas qu’appliquent les autorités algériennes, et on comprend vite pourquoi certains demandeurs essuient des refus.
« C’est une période où énormément de monde y va, c’est saturé. Réessaye pour septembre ou octobre », relativise un énième commentateur.