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Reprise du transport aérien : les prévisions de Lufthansa
En Europe, les frontières intérieures sont ouvertes depuis mi-juin dernier et toutes les compagnies ont repris leurs vols. Les frontières internationales sont ouvertes depuis le 1er juillet, avec de nombreuses restrictions.
Désormais, seuls neuf pays figurent sur la liste européenne des pays sûrs : l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du Sud, la Thaïlande, l’Uruguay, Singapour et la Chine (sous réserve de confirmation de la réciprocité). Avec les autres pays, des vols sont autorisés, mais avec de nombreuses restrictions.
Malgré les assurances des compagnies aériennes et des autorités sur les faibles risque de contaminations, le trafic aérien peine à décoller.
En France, le groupe ADP, qui gère notamment les aéroports de Roissy et de Paris – Orly, s’attend à voir le trafic chuter de 70% en 2020 par rapport à 2019. Le retour au niveau de 2019 est attendu « à la fin de la période comprise entre 2024 et 2027 », a précisé ADP dans un communiqué.
Des tests rapides dans les aéroports
Les compagnies aériennes ne sont pas plus optimistes. Le géant allemand Lufthansa, qui possède de nombreuses filiales dont Swiss, Brussels Airlines, Austrian Airlines, s’attend à une reprise très lente du trafic aérien. Pour 2021, il s’attend à retrouver la moitié de son trafic habituel, rapporte, ce mardi 27 octobre, l’agence Reuters qui cite un membre du conseil d’administration de Lufthansa.
« Peut-être qu’une reprise à 50% du niveau d’avant la crise pourrait être possible l’année prochaine, et même à 60% si les voyages d’affaires reviennent à l’automne de 2021 », a estimé le responsable du groupe allemand.
Ces prévisions de reprise reposent toutefois sur l’hypothèse que des vaccins seraient disponibles et que des tests à grande échelle seraient réalisés début 2021, ajoute la même source.
Plusieurs aéroports européens, dont quatre en France (Roissy, Orly, Marseille et Nice) ont commencé à des tests antigéniques. Gratuits et rapides, ils permettent d’avoir des résultats au bout de 30 minutes. Mais, pour l’instant, peu de pays les ont homologués.