Royal Air Maroc (RAM) : un projet de flotte de 200 avions et de nouvelles destinations

Un avion Royal Air Maroc. (Photo par Lukas Wunderlich / Adobe Stock)

Durement touchée par les conséquences de la crise du Covid-19, la Royal Air Maroc (RAM) a dû réduire sa flotte à moins de 50 appareils, depuis 2019. Mais l’heure est à présent à l’expansion, puisque la compagnie aérienne marocaine dévoile des projets ambitieux : détenir 200 avions d’ici 2037.

D’après le site spécialiste en aviation One mile at a time, la Royal Air Maroc vise un avenir florissant. Son objectif : quadrupler sa flotte au cours des 15 prochaines années, sur le rythme de 10 nouveaux avions par an.

« D’ici 2037, la compagnie espère exploiter une flotte de 200 avions, transporter 31,6 millions de passagers et desservir 143 destinations. » Une ambition de taille, sachant que le transporteur a fait voyager 7,5 millions de clients en 2019, selon la même source.

RAM : plus d’avions, mais aussi plus de destinations internationales

Ce projet est soutenu par contrat par le gouvernement marocain, dans le but de développer l’activité internationale de la RAM et d’en faire une compagnie aérienne d’envergure. La multiplication des dessertes est aussi prévue au programme, afin de booster le secteur touristique du royaume.

Avec l’acquisition de nouveaux appareils, la compagnie nationale souhaite donc être encore plus présente à l’international et a l’intention d’augmenter ses liaisons à hauteur de 40%, d’après la même source.

On nous apprend, en effet, que la Royal Air Maroc vise les marchés européen, africain, mais aussi américain et asiatique. Elle compte desservir les quatre continents avec de nouvelles dessertes, notamment pour des capitales phares comme Beyrouth (Liban), Pékin (Chine), et d’autres villes incontournables telles que Los Angeles (US), Rio de Janeiro (Brésil) ou encore Naples (Italie).

Croissance de la Royal Air Maroc : des vols long-courriers vers Marrakech

D’ici les 15 prochaines années, la RAM a aussi l’intention de donner leur chance à d’autres aéroports marocains tels que celui de Marrakech, à l’image du hub aérien de Casablanca. L’objectif est de permettre de rallier New York (US), Tokyo (Japon) ou encore Buenos Aires (Argentine) notamment, à Rabat et Marrakech.

Des vols long-courriers qui ouvrent de nouvelles perspectives et attireront de nouveaux voyageurs. Ces aéroports deviendront à leur tour des plateformes de correspondance internationale ayant un rôle stratégique.

Face à de tels bouleversements, le site rappelle qu’« un tel niveau de croissance est presque inconnu ». Alors ambition réalisable ou utopie ? Reste à savoir si les investissements nécessaires seront mis en œuvre pour que ce projet colossal voie le jour.

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