Ryanair : grosse frayeur après deux tentatives d’atterrissages avortées

Ryanair : grosse frayeur après deux tentatives d’atterrissages avortées. Par : Markus Mainka | Adobe stock

Les conditions météo jouent un rôle primordial dans le déroulement des vols, notamment lors des atterrissages des avions. À l’aéroport de Nantes, en France, plusieurs vols ont été déroutés ces derniers jours à cause des conditions météo défavorables.

La semaine dernière, le ciel nantais a connu une énorme pagaille, des dizaines d’avions n’ont pas pu atterrir et ont donc été obligés de remettre les gaz et de mettre le cap sur d’autres aéroports, dont ceux de Bordeaux, de Paris ou de Limoges.

Ce samedi 5 août, la situation ne s’est pas améliorée et plusieurs avions ont été déroutés vers Brest, La Rochelle et Bordeaux, rapporte France Bleu. Ces déroutements ont été décidés après plusieurs tentatives d’atterrissages échouées à cause notamment du manque de visibilité.

Grosse frayeur à bord d’un avion en provenance du Maroc suite à deux remises de gaz

Entre autres vols déroutés, on peut citer deux avions en provenance de Lyon et Amsterdam et qui sont finalement partis vers l’aéroport de Bordeaux en fin de matinée. Il y avait également un vol Ryanair en provenance de Fès au Maroc qui a dû être dérouté à l’aéroport de Brest.

Avant de décider le déroutement, les pilotes de ces avions ont d’abord amorcé plusieurs tentatives d’atterrissages, soldées toutes par des échecs par manque de visibilité au sol. Le vol en provenance du Maroc a été dérouté après deux tentatives d’atterrissage avortées, indique le journal local Ouest-France.

L’avion devait atterrir sur la piste de l’aéroport de Nantes à 10 h 20 ce samedi. Le pilote a amorcé sa première approche dans l’espoir d’atterrir avec cinq minutes d’avance, témoigne Bahija Kourisna, une passagère à bord de ce vol, cité par la même source.

« Le pilote a annoncé que nous aurions même cinq minutes d’avance ! », a indiqué la voyageuse qui était en vacances à Fès pour rendre visite à sa famille. Toutefois, lorsque l’avion est arrivé au-dessus de Nantes, les choses se sont compliquées.

« Ils remettent les gaz en face de sa fenêtre », se plaint une habitante de la région

« Le pilote a essayé d’atterrir à deux reprises, mais les conditions climatiques n’étaient pas réunies », a encore ajouté la passagère. Les voyageurs à bord de ce vol ont eu la peur au ventre suite aux deux remises de gaz consécutives exécutées par le commandant de bord.

Se rendant compte de l’impossibilité d’atterrir en sécurité, le pilote a donc mis le cap sur l’aéroport de Brest, où il a pu se poser sans encombre. Si les remises de gaz menées ces derniers jours à Nantes sont effrayantes pour les passagers, les habitants de la région ont également souffert.

Une habitante sous le couloir aérien vers l’aéroport de Nantes a témoigné que les avions « remettent les gaz en face de sa fenêtre ». Selon elle, « ça fait une sorte de caisse de résonance par temps humide ».

« C’est une vibration très basse qui se propage dans les murs, ça fait vibrer les murs de la véranda. Au début, on pense que c’est l’orage qui arrive, mais non. Les avions tentent d’atterrir, et on a seulement 3-4 min de répit entre chaque passage », a-t-elle raconté.