La vague de durcissement des politiques migratoires se poursuit encore dans les pays de l’espace Schengen. Cette fois-ci c’est la Finlande, qui serre la vis concernant ses conditions du regroupement familial.
Membre de l’espace Schengen depuis 2001, la Finlande a introduit de nouvelles restrictions visant à limiter le nombre d’étrangers entrant dans son territoire via la procédure du regroupement familial.
C’est le parlement finlandais qui a adopté, le 14 mai dernier, un nouveau dispositif dans ce sens. Les parlementaires ont ainsi voté en faveur de règles plus restrictives visant plusieurs catégories de candidats à l’immigration familiale, rapporte le site spécialisé Schengen Visa Info.
Titre de séjour : durcissement des conditions du regroupement familial
Ce durcissement vise d’abord les couples de mineurs. Désormais, pour obtenir un regroupement familial en Finlande sur la base d’un mariage ou des liens familiaux, il faut que les deux conjoints (ou membres de la famille) soient âgés de plus de 21 ans.
Il s’agit cependant d’une réglementation qui ne s’applique que sur les personnes de nationalité étrangère. Ainsi, les personnes mariées à un détenteur de passeport finlandais peuvent toujours bénéficier d’un titre de séjour sans avoir à respecter cet âge minimum requis.
De plus, les familles de personnes mineures résidant en Finlande et bénéficiant d’une protection internationale ou temporaire dans le pays ne pourront désormais décrocher un regroupement familial que s’ils arrivent à justifier qu’ils disposent de moyens de subsistance suffisants.
Les règles ont été également durcies pour les demandeurs de titre de séjour sur la base de leur liens familiaux avec les personnes majeures en séjour régulier en Finlande et bénéficiant d’une protection internationale.
Ces demandeurs ne peuvent dorénavant décrocher un feu vert pour un regroupement familial que si leurs parrain justifie de 2 ans minimum de présence en Finlande.
Par ailleurs, le gouvernement finlandais a prévu pour l’année 2025 la délivrance de 11.000 permis de travail. Il s’agit d’une baisse qui ramène ce chiffre à son niveau de 2021. En ce qui concerne les visas d’études délivrés, ils devront quant à eux atteindre les 15.000 visas en 2025.