Transavia : le calvaire des passagers du vol Oran – Montpellier

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Si les retards ne sont pas si rares dans le monde aérien, il y a tout de même des limites. Quand on quitte son lieu de vacances en période de rentrée scolaire, un gros retard d’avion est encore plus difficile à vivre.

Cela a été le cas pour les passagers du vol Oran – Montpellier de ce mercredi 7 septembre, la plupart étant des algériens de France qui regagnaient leur domicile après avoir achevé leurs vacances au bled.

Le vol de la compagnie low cost Transavia, filiale d’Air France, est parti avec plusieurs heures de retard. Alors que le départ était prévu à 15h20, l’avion n’a décollé qu’à 1h20 du matin soit le lendemain, selon les données du logiciel Flight Radar.

« Bravo à Transavia pour un Oran – Montpellier à 16h00, il est 1h du matin toujours pas décollé » a écrit un internaute dans la nuit de mercredi à jeudi.

Aéroport d’Oran : une attente interminable

Un retard d’une à deux heures est tolérable et plus moins gérable pour les passagers et notamment leurs enfants car bien souvent les voyageurs se déplacent en famille. Mais dans le cas du vol Transavia TO7277 à destination de Montpellier depuis Oran, le retard totalisé atteint les dix heures.

La compagnie Transavia n’a pas communiqué sur les raisons du retard enregistré sur son vol. Néanmoins, selon le logiciel Flight Radar, ce vol du 7 septembre à destination de l’aéroport français a été dérouté vers Ibiza et n’a décollé de l’île espagnole qu’à 21h51.

Retard de 10 heures : quels sont les droits des passagers ?

L’avion est arrivé à Oran à minuit passé. C’est donc à cause d’un problème survenu sur le vol aller que le vol retour a été retardé. Les passagers pourraient donc bénéficier d’un dédommagement conformément à la réglementation européenne en vigueur.

En effet, le règlement couvre le cas des passagers du vol Transavia entre Oran et Montpellier à plusieurs égards. Le vol étant programmé vers une destination européenne et le fait que Transavia soit une compagnie européenne permet aux passagers de prétendre à une indemnisation, voire au remboursement de leur billet en vertu de ce que prévoit la législation aérienne.