Une ex-hôtesse de l’air révèle les demandes les plus étranges de passagers

Le voyage en avion est certes passionnant pour certains, mais peut également être terrifiant pour d’autres. On n’a qu’à voir les demandes et les questions que posent des passagers aux personnels de bord pour se rendre compte que le voyage par avion peut carrément faire perdre la raison à certains.

C’est un constat livré par Patricia Green, une ancienne hôtesse de l’air, reconvertie en journaliste spécialisée en aviation pour le compte du site spécialisé Simple Flying. Dans un article paru ce samedi 14 janvier, elle a consacré son récit aux choses les plus étranges que les passagers disent à bord des avions.

« En tant qu’hôtesses de l’air, nous plaisantons parfois en disant que certains de nos passagers doivent mettre leur cerveau dans leur bagage de soute », a-t-elle écrit avec une pointe d’humour. Cela pour affirmer que les voyageurs peuvent parfois dire les choses les plus drôles et les plus étranges.

Ai-je le droit de fumer ?

Il est d’une évidence implacable que fumer à bord des avions de ligne est strictement interdit, et ce, depuis très longtemps. « Pourtant, des passagers demandent toujours s’ils peuvent fumer ».

Face à « la stupidité » de la question, les agents de bord répondent parfois avec sarcasme en disant à ces passagers « qu’ils peuvent aller fumer sur l’aile, s’ils peuvent s’y rendre ». Selon elle, certains passagers demandent même s’ils peuvent ouvrir la fenêtre pour respirer ou pour fumer.

Des passagers qui n’ont aucune idée de leur destination

Un voyage se prépare pendant plusieurs jours avant le départ ; cela passe par la réservation du vol à la recherche des endroits à visiter en fonction de la nature du voyage. Il est donc quasiment impossible d’ignorer ou d’oublier la destination.

Pourtant, « des passagers semblent parfois n’avoir aucune idée de l’endroit où ils vont ou de celui qu’ils viennent de quitter », a affirmé Patricia Green.

Souvent, « nous voyons des passagers s’habiller pour le temps qu’ils viennent de quitter, puis se plaindre du froid une fois à destination », a-t-elle témoigné.

Les passagers « petits malins »

Certains passagers « aiment jouer les petits malins », indique l’ex-hôtesse de l’air. Après une démonstration des consignes de sécurité, un passager a fait le commentaire suivant : « Pourquoi nous montrez-vous un gilet de sauvetage, alors que nous ne traversons même pas la mer ? ».

Selon l’intervenante, ce voyageur semble ignorer que les membres de l’équipage sont obligés de montrer aux passagers comment utiliser les équipements de sécurité disponibles, y compris le gilet de sauvetage.

De plus, il se peut que l’avion survol des plans d’eau et de grands lacs, ou au pire, effectue un détour au-dessus de la mer en cas d’urgence. « Il vaut donc mieux ne pas prendre de risque ».

Pouvez-vous faire cesser « ce bourdonnement » ?

Pour finir, l’ancienne agente de bord ajoute que certains passagers leur demandent s’ils peuvent mettre fin aux bourdonnements dans la cabine, ignorant qu’il s’agit du son des moteurs de l’avion.

« Nous entendons parfois des plaintes concernant le bruit dans la cabine. Pouvez-vous faire cesser le vrombissement ? ». Ce à quoi, elle répond avec ironie : « non, ce sont les moteurs de l’avion, et nous espérons vraiment qu’ils ne s’arrêteront pas ».