Visa Schengen : au Maroc, les intermédiaires sont pointés du doigt

(Maroc. Via Pixabay)

Que cela soit pour le tourisme ou bien pour le travail, de nombreux Maghrébins cherchent à décrocher un visa Schengen et partir en Europe.

Ceci dit, dernièrement, les demandeurs de visa Schengen, en Algérie, mais aussi au Maroc, se heurtent à une véritable pénurie de rendez-vous, notamment en ce qui concerne les visas pour la France et l’Espagne.

Cela a fini par créer tout un marché noir autours des rendez-vous de visas Schengen. Au Maroc, cette situation a suscité la réaction de Rachid Hamouni, président du groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS).

Le député a appelé les autorités compétentes à lutter contre ce phénomène en mettant en place des solutions techniques qui feront que les rendez-vous de visa soient de nouveau à la portée de tous, sauf des intermédiaires.

Maroc : « Les citoyens éprouvent des difficultés à décrocher un rendez-vous de visa Schengen »

Le parlementaire a en effet écrit au ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, afin de se plaindre « des intermédiaires au visas » et de leurs « manœuvres illégitimes » proposées aux demandeurs marocains de visas à des « prix exorbitants », rapporte le média marocain Bladi.

Plus concrètement, le député demande au ministère de coordonner avec les ambassades et les consulats afin de régler les failles techniques et électroniques dont profitent, en toute légalité, ces intermédiaires aux rendez-vous de visas Schengen.

Selon lui, ces fraudeurs ont « techniquement la possibilité de monopoliser la majorité des rendez-vous de visa alors que le citoyen ordinaire éprouve de réelles difficultés à en obtenir un », rapporte la même source.

Ainsi, toujours selon ce parlementaire, il faut que les entreprises chargées des plateformes de demande de visas fassent le nécessaire afin que les demandeurs puissent décrocher eux même leurs rendez-vous sans être obligés de faire appel aux intermédiaires et aux « offres exclusives » qu’ils proposent sur les réseaux sociaux, mais aussi pour que les fraudeurs ne puissent plus y avoir accès.