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Voici les meilleures villes étudiantes du monde

Photo par arrowsmith2 / Adobe Stock

A quelques semaines de la rentrée universitaire, de nombreux étudiants se laisseront tenter par l’aventure à l’étranger. L’an dernier, l’arrivée de la pandémie avait fortement bousculé les parcours supérieurs à l’étranger en raison des blocages aux frontières.

De nombreux étudiants étrangers ont dû vivre des années d’études en confinement, d’autres n’ont pu rejoindre leur lieu d’études. Le choix de la qualité de vie dans une ville est donc devenu encore plus important avec cette menace perpétuelle que représente le covid-19 et les restrictions qu’il engendre. Cette année d’études 2021-2022 est donc très attendue.

Londres, meilleure ville étudiante au monde

Chaque année l’entreprise Quacquarelli Symonds (QS) dresse un classement mondial des villes étudiantes les plus intéressantes. Le choix se fait selon plusieurs critères : attractivité de la ville, coût de la vie, qualité de l’enseignement supérieur, vécu de l’étudiant ou encore employabilité à l’issue des études. Chaque ville est notée sur la base de ces points et permet d’offrir un panorama de la vie étudiante sur place.

En 2022, d’après les prévisions de QS, Londres est la meilleure ville au monde où étudier. La ville anglaise attire essentiellement pour son offre de programme d’études. Les universités et écoles spécialisées londoniennes dont le niveau est très qualifié sont un atout majeur pour les étudiants qui passent par la capitale anglaise.

Le top 5 mondial des villes étudiantes

Le retour d’expérience des étudiants révèle que la vie à Londres est très intéressante à cette période de la vie. Enfin, l’offre d’emploi y est riche et variée. Seul bémol, le coût de la vie londonienne n’est pas du tout abordable, voire très coûteux.

Londres est suivie de, successivement, Séoul, Munich, Tokyo et Berlin. Ces villes font le top 5 mondial des villes où il fait bon d’étudier. Ce sont toutes des villes internationales où l’enseignement supérieur est de très bonne qualité et le marché du travail est très intéressant.

Paris et Montréal, ex æquo

Paris et Montréal, deux villes habituellement plébiscitées par les francophones qui souhaitent poursuivre leurs études à l’étranger se maintiennent dans le top 10.  Elles sont toutes les deux placées à la 9e place. En revanche, si elles sont au même rang, elles ne le sont pas pour les mêmes raisons.

Si Montréal obtient une très bonne note sur l’aspect retour d’expérience des étudiants, Paris est très mal noté sur ce point-là. L’employabilité est meilleure à Paris qu’à Montréal. Les deux villes se retrouvent surtout sur le coût de la vie. Paris, classée meilleure ville étudiante du monde en 2016, voit sa position chuter d’année en année.

Paris et Montréal ne sont pas les seules villes à représenter leur pays. Le Canada dispose de 4 autres villes dans le classement QS dont Toronto, Ottawa, Vancouver et Québec.

La France compte deux autres villes : Lyon et Toulouse, respectivement à la 48e et à la 86e place. La France, par sa proximité historique, culturelle et géographique reste toutefois le pays le plus demandé par les Algériens malgré ces classements.

En Afrique, seulement 3 villes

L’Afrique du Nord est quant à elle quasi inexistante dans le classement. Seule la ville du Caire parvient à intégrer l’étude du QS, en décrochant la 109e place sur les 115 villes choisies.

Le continent africain dans son ensemble est très peu représenté, en plus du Caire on retrouve seulement Johannesburg à la 95e place et Cape Town à la 84e place.

Le monde arabe a une place timide

Le monde arabe à travers le Moyen-Orient s’est également fait une place dans le classement mondial. Mais très peu de pays y sont représentés. Dubaï est la mieux classée avec une arrivée à la 65e place. Puis vient Abu Dhabi à la 92e place.

Globalement ce classement souligne le poids majeur de l’Europe, de l’Amérique du Nord et de l’Asie du Sud-est dans le parcours académique des étudiants. La qualité des diplômes et les opportunités professionnelles se concentrent sur ces régions du monde et ne semblent pas prêtes à changer.