Voyage au Maroc : les billets d’avion coûteront plus cher

(Maroc. Via Pixabay)

Fermées depuis le 29 novembre dernier en raison de la propagation du variant Omicron, les frontières marocaines pourraient rouvrir début février.

Selon le comité scientifique local, le maintien de la fermeture des frontières et de la suspension des vols n’est plus nécessaire dans la mesure où le variant Omicron circule déjà au Maroc.

Le royaume est d’ailleurs le pays du Maghreb le plus touché par la nouvelle vague de contaminations au covid-19. Ce qui montre que la décision, radicale, de fermer les frontières et de suspendre toutes les liaisons aériennes et maritimes régulières, n’a pas été d’une grande utilité. La mesure suscite d’ailleurs de vives critiques de la part des acteurs du tourisme et des Marocains de l’étranger.

Le gouvernement, sous pression, pourrait donc décider de rouvrir au moins partiellement les frontières. Mais la reprise annoncée des vols de et vers le Maroc va s’accompagner d’une hausse des prix des billets d’avion, prévient, ce dimanche 16 novembre, le site local d’informations Les Eco.ma.

Maroc : la taxe sera collectée par les compagnies aériennes

Le média marocain cite une nouvelle mesure entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Elle prévoit une taxe de 100 à 400 dirhams (entre 9,47 et 37,88 €) sur les billets d’avion. Ceux de la classe économique seront taxés à 100 DH et ceux des classes Affaires et Première à 400 DH, détaille Les Eco.ma.

La taxe sera collectée par les compagnies aériennes auprès de leurs clients. Elle sera appliquée dès la reprise des vols internationaux, ajoute la même source.

Les recettes de cette “taxe aérienne pour la solidarité et la promotion touristique” devraient profiter aux acteurs du tourisme qui ont souffert des conséquences de la crise sanitaire.

Depuis mars 2020, le secteur du tourisme et de l’hôtellerie tourne au ralenti dans le pays et la dernière décision de fermer les frontières à quelques semaines des fêtes de fin d’année a porté un coup dur aux acteurs et à la crédibilité du Maroc auprès des touristes étrangers.