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Voyageurs algériens en Tunisie : cafouillage autour du PCR
Après plus de deux ans de fermeture, les frontières terrestres entre l’Algérie et la Tunisie ont été rouvertes le 15 juillet dernier. Les citoyens des deux pays peuvent de nouveau passer les postes frontaliers.
Cependant, un problème s’est vite posé. Les Algériens ayant passé des séjours en Tunisie ont exprimé leur mécontentement par rapport aux pris des tests PCR requis pour rentrer en Algérie au retour.
Voyageurs algériens : l’annonce de la présidence tunisienne
Pour les personnes n’ayant pas un pass vaccinal, le test PCR est obligatoire pour revenir en Algérie. Or, ces tests coûtent environ l’équivalent de 62 € en Tunisie. En dinars algériens, ça fait 12 600 dinars par personne au taux de change parallèle. Pour une famille nombreuse, ce n’est pas évident de payer ces frais.
De nombreux algériens se sont donc retrouvés bloqués en Tunisie faute de pouvoir payer les frais des tests PCR. Du côté tunisien, la présidence de la République a annoncé que tous les ressortissants algériens n’étaient plus soumis aux tests PCR à la sortie du territoire tunisien.
Or, cette décision n’est d’aucune utilité pour les ressortissants algériens puisque c’est l’Algérie qui exige les tests PCR à l’entrée à son territoire pour les passagers n’ayant pas de pass vaccinal. Ce n’est donc pas à la présidence tunisienne de trancher sur ces cas.
Voyageurs algériens bloqués en Tunisie en raison du test PCR
Du côté algérien, les autorités entendent bien faire un geste pour permettre l’entrée des citoyens bloqués qui étaient de retour mais pas l’ensemble des Algériens se trouvant en Tunisie.
« On ne peut pas laisser des Algériens bloqués à l’étranger », affirme une source officielle pour le média en ligne TSA – Tout sur l’Algérie. Côté algérien, on parle bien des citoyens « bloqués » uniquement. La mesure ne concerne donc pas tous les passagers.
En Algérie, le protocole sanitaire adopté en mars dernier est toujours en vigueur. Tout passager entrant en territoire algérien doit présenter un pass vaccinal datant de moins de neuf mois ou bien présenter un test PCR datant de moins de 72h entre le prélèvement et le jour du départ.
Le ministère de la Santé avait envisagé d’assouplir les mesures sanitaires d’entrée en Algérie quand les chiffres de contaminations étaient très bas. Néanmoins, depuis quelques jours, les bilans sont repartis à la hausse. Du coup, le projet d’allègement des mesures a été reporté à une date ultérieure en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique.