Air Algérie et Algérie Ferries : les PDG auditionnés par les députés

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La réouverture partielle des frontières algériennes dure depuis plus de neuf mois. Mais l’ouverture ne profite pas à tous les Algériens. Et pour cause : peu de vols sont au programme de et vers l’Algérie. Une centaine de vols sont prévus chaque semaine ce qui est très faible par rapport aux niveaux de 2019.

L’exemple le plus frappant est le nombre de vols entre l’Algérie et la France. Air Algérie opère 24 vols par semaine majoritairement avec Paris. Un seul vol est opéré avec Marseille. De leur côté, cinq compagnies aériennes européennes se partagent l’autre moitié des créneaux accordés sur ce marché par le gouvernement algérien.

Il s’agit d’Air France, Transavia, ASL Airlines, Volotea et Vueling. Le nombre de vol très réduit explique en grande partie les prix excessivement élevés des billets notamment depuis la France vers l’Algérie. Des vols qui suscitent un grand engouement notamment durant la période en cours. 

Les autorités algériennes vont-elles augmenter fortement le nombre de vols et de dessertes maritimes dans les prochains jours ? Rien n’est moins sûr. Ce qui est en revanche certain, c’est que les compagnies nationales de transport ont vraiment besoin de se rapprocher de leur niveau d’avant la crise pour souffler financièrement.

Le DG par intérim d’Air Algérie et le PDG d’Algérie Ferries seront auditionnés ce dimanche par la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

La commission aura l’occasion de faire le point sur la situation de ces deux entreprises stratégiques. Ce sera également l’occasion pour les deux dirigeants de transmettre leurs doléances notamment en ce qui concerne le nombre de liaisons très restreint imposé par le régime partiel. Bien entendu, les deux managers n’ont aucun pouvoir concernant la hausse des liaisons aériennes et maritimes.