Air Algérie : un voyageur choqué par le prix du billet Paris-Alger

Un billet d'avion / par MVProductions / Adobe Stock pour VVA - Visas & Voyages

Bien qu’elle assure plusieurs lignes internationales, notamment au départ de l’Europe, ce sont ses lignes depuis la France qui font qu’Air Algérie soit aussi sollicitée par les voyageurs.

Parmi les liaisons de son réseau France les plus prisées par les passagers, il y a sa ligne reliant Paris à Alger, qui permet notamment à bon nombre d’Algériens de France de se rendre en Algérie, ou aux Algériens de se déplacer dans l’Hexagone.

Air Algérie, Paris – Alger : « Plus de 350 € pour un vol de deux heures ! »

Ceci dit, plusieurs voix dénoncent régulièrement sur les réseaux sociaux les prix des billets d’Air Algérie sur la ligne Paris-Alger, qui, selon eux, ne sont pas toujours à la portée de tous. C’est ce que souligne un internaute via un post publié sur Facebook, où il va jusqu’à reprocher à la compagnie aérienne nationale de « torturer » ses clients.

« Air Algérie est la seule compagnie aérienne qui torture ses compatriotes et leur fixe des prix incroyables », écrit cet internaute, joignant à son post une capture d’écran montrant le prix d’un billet proposé par Air Algérie pour le vol Paris-Alger.

« Un vol aller simple pour une durée de 2h15m coûte 351 € ! », s’est-il étonné. En effet, la capture d’écran prise par cet internaute montre deux vols Paris-Alger en aller simple de la compagnie nationale : le premier, prévu à 9h, est affiché à 351 € et le deuxième, prévu à 12h15, est proposé à 396 €.

En se rendant sur la plateforme de réservation d’Air Algérie, on constate qu’il est impossible de réserver un vol Paris-Alger en aller-retour dans les dates 5-15 avril.

La compagnie indique « qu’il n’y a pas de disponibilité ». Il est donc facile de justifier cette hausse des prix par une augmentation de la demande à quelques jours de l’Aïd El Fitr.

Un prétexte qui ne tient cependant pas la route selon le député de l’immigration Abdelouhab Yagoubi qui explique que le marché algérien de l’aérien est fermé et que les règles de l’économie de marché de ne s’y appliquent pas, mettant ainsi Air Algérie dans une position de quasi-monopole.

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