Jet2 : une passagère se fait expulser de l’avion pour avoir « transpiré »

(Image par : anrymos - stock.adobe.com)

En début de mois, Helen Taylor et son compagnon, devaient prendre un avion Jet2 au départ de l’aéroport international de Newcastle, Angleterre.

Leurs plans voleront cependant en éclats lorsque, quelque temps après avoir embarqué, la mère de famille est priée de quitter l’avion sur la base de raisons infondées, dit-elle. Voici son histoire.

Avant le décollage, la passagère de Jet2 fait un petit malaise

Le couple, originaire de Chester-le-Street dans le nord-est du pays, embarque sereinement à bord de son vol Jet2 le 2 octobre dernier. Helen se rend aux toilettes puis revient vers son siège. Là, elle commence à transpirer et est prise de légers étourdissements, ce qui inquiète l’équipage.

« Je venais de manger après n’avoir rien mangé de la journée et j’ai un diabète de type II, alors c’est juste que mon taux de sucre dans le sang se rétablit », déclare-t-elle au Chronicle Live. Elle ajoute qu’elle est également ménopausée, et que tout ce dont elle avait besoin à ce moment, c’était de s’asseoir et prendre un verre d’eau.

« Deux minutes, plus tard, j’étais en pleine forme », affirme Helen, mais cela ne semble pas convaincre les membres du personnel. Une hôtesse de l’air lui dit qu’elle devrait passer un examen médical, ce que la passagère réfute.

L’agente de bord disparait alors une dizaine de minutes avant de revenir annoncer à Helen : « Nous avons pris la décision de vous faire quitter l’avion. Nous pensons que vous présentez un risque pour le vol ». « Et si j’étais diabétique ? », rétorque la passagère.

N’ayant aucune envie de repousser son vol, Helen va s’entretenir avec le commandant de bord. Celui-ci affirme qu’elle a l’air suffisamment en forme pour voler, mais il soutient tout de même la décision du membre d’équipage et déclare à la passagère qu’elle doit quitter l’avion.

« Je n’ai jamais rien entendu d’aussi ridicule de ma vie »

Suite à quoi, le couple est débarqué de l’avion et parcourt l’aéroport dans l’autre sens, rendant ses achats duty-free et se faisant interroger par le service de contrôle aux frontières. Ils récupèrent aussi leurs bagages avant de rentrer chez eux en Uber.

Mais pour Helen, la pilule a du mal à passer : « Je n’ai jamais rien entendu d’aussi ridicule de ma vue. Je n’arrive pas à croire comment nous avons été traités. C’était absolument insensé ».

Elle ajoute que si elle était si « inapte à voler », pourquoi ne pas lui avoir fourni une assistance médicale à la descente de l’avion, sur le tarmac ou dans l’aéroport, ni pour les bagages ? Le couple contactera la compagnie Jet2 à plusieurs reprises pour se faire rembourser les 1.800 livres sterling (2.080 euros) de son voyage gâché.

« Après avoir consulté des spécialistes indépendants de l’aviation médicale, notre équipage a pris cette décision car la santé, le bien-être et la sécurité de nos clients sont toujours notre première priorité. Toutefois, après avoir mené une enquête plus approfondie, nous avons contacté Mme Taylor pour lui présenter nos excuses et lui rembourser ses vacances en signe de bonne volonté », déclare un porte-parole de Jet2.

Il est à noter que les compagnies aériennes ont effectivement le droit de « refuser de transporter des passagers dont l’état risque de s’aggraver ou d’avoir des conséquences graves pendant le vol », tel que l’explique l’OMS.

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