Meurtre d’une Algérienne en Allemagne : le mystère résolu

(Image par : strangeways70 / Adobe Stock)

Une affaire de meurtre en Allemagne qui remonte au mois d’août 2022, dont la victime était une jeune fille d’origine algérienne, vient de livrer de nouveaux détails. Le dénouement qu’a connu cette affaire a révélé un scénario machiavélique.

Le 16 août 2022, le corps sans vie gisant dans une mare de sang d’une jeune femme de 23 ans a été découvert dans un quartier d’Ingolstadt, une ville située dans le sud de l’Allemagne. Le corps a été découvert dans une Mercedes.

Retour sur le mystérieux meurtre d’une jeune fille algérienne en Allemagne  

Selon les premiers éléments de l’enquête, la voiture en question appartenait à une jeune germano-irakienne de 23 ans, portée disparue. La police n’a pas tardé à conclure que le corps était celui de cette personne.

Les résultats de l’autopsie ont révélé que le corps était en réalité celui de Khadidja O., une blogueuse beauté algérienne, habitant à Heilbronn, un État limitrophe, également âgée de 23 ans. Fait surprenant, les deux filles se ressemblaient étonnamment dans les moindres détails.

Quelques jours plus tard, soit le 19 août, Sharaban K, propriétaire de la Mercedes, a été placée en détention provisoire, ainsi qu’un ami à elle, un Kosovar de 23 ans. À l’époque, l’affaire n’avait pas encore livré tous ses secrets.

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Elle tue son sosie pour simuler sa mort, le mystère est résolu

Lundi 30 janvier, un rapport de police cité par le journal Britannique The Guardian a levé le voile sur des détails glaçants. « Les enquêtes nous ont amenés à supposer que l’accusée voulait se cacher en raison d’un différend familial et simuler sa propre mort à cet effet », a indiqué la police.

Sharaban K a, en effet, cherché son sosie pour ensuite la tuer et simuler sa propre mort. Une semaine avant le meurtre, elle avait contacté sur les réseaux sociaux plusieurs femmes lui ressemblant. L’algérienne Khadidja O. avait accepté de la rencontrer.

Dans une zone boisée entre Heilbronn et Ingolstadt, les deux accusés auraient inventé un prétexte pour que l’Algérienne sorte du véhicule et l’auraient poignardée à mort. « L’arme du crime n’a pas été retrouvée, mais les preuves sont accablantes », a déclaré un porte-parole de la police.

« La victime a été tuée de plus de 50 coups de couteau, le visage complètement défiguré », précise-t-il. Ensuite, les deux accusés ont déposé le corps sur la banquette arrière de la Mercedes qu’ils ont garée devant le domicile des parents de Sharaban K.

Bien que l’enquête soit toujours en cours, des mandats d’arrêt contre Sheqir K et Sharaban K ont été émis les 26 et 27 janvier. Les deux accusés risquent la prison à vie s’ils sont reconnus coupables.