Prix à l’aéroport d’Alger : « Il n’y a pas que les riches qui voyagent »
L’aéroport international Houari Boumediene est le plus grand d’Algérie. Entrée en service en avril 2019, la nouvelle aérogare est moderne et plusieurs services et commerces y sont proposés : caféteries, restaurants, location de voitures…Des services disponibles aux départs comme aux arrivées.
Si tout le monde trouve l’aéroport d’Alger moderne et propre, des usagers se plaignent souvent de la cherté des prix des produits et des services proposés.
Ce point a été d’ailleurs évoqué par le nouveau PDG de la SGSIA, Mokhtar Mediouni, qui a d’abord assuré qu’un accord a été conclu avec les commerçants portant sur une réduction des loyers des locaux en contrepartie d’une baisse des prix des produits proposés aux voyageurs.
Le patron de l’aéroport d’Alger a dévoilé ensuite que cet accord a commencé à avoir des résultats positifs vu que certaines cafétérias de l’aéroport ont baissé les prix de certains produits, à l’instar de l’eau et du café.
Ceci dit, il a aussi admis que la nourriture demeure « très chère ». Pour régler ce problème, il a alors annoncé que de nouvelles pizzérias et fast-food vont prochainement ouvrir à l’aéroport et proposer des prix plus raisonnables, ce qui poussera les autres commerçants à faire de même.
Prix de restauration : l’Apoce « salue » l’initiative du PDG de l’aéroport d’Alger
Dans un entretien accordé au média DZ News, Mustapha Zebdi, le président de L’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur, et son environnement (Apoce), a salué l’initiative annoncé par le nouveau PDG de l’aéroport d’Alger, assurant que son association a reçu « plusieurs plaintes » concernant la cherté des prix.
« L’ouverture de boutiques proposant des prix raisonnables est une initiative positive », a-t-il estimé, précisant que les prix « imposés » à l’aéroport international sont « déraisonnables » et « loin d’être à la portée de tous ».
« Ce n’est pas parce qu’on se rend à l’aéroport international qu’on est obligatoirement quelqu’un de riche et d’aisé financièrement », explique M. Zebdi, ajoutant que certains usagers voyagent pour recevoir des soins ou étudier à l’étranger.
Le président de l’Apoce dénonce le fait que certains produits à l’aéroport coûtent « plusieurs fois » leurs prix à l’extérieur, ce qui le pousse à « valoriser » l’initiative du nouveau PDG de l’aéroport « jusqu’à arriver à des prix justes ».
M. Zebdi indique qu’il ne s’attend pas à ce que les commerçants de l’aéroport d’Alger adoptent « des prix à la portée de tous », mais, au moins, « des prix à la hauteur du loyer qu’ils paient et des préparations qu’ils proposent ».
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