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Taux de change du dinar algérien : l’euro retrouve le chemin de la hausse sur le marché noir de la devise
Après un léger recul constaté dernièrement, les cours de l’euro sur le marché parallèle de la devise en Algérie renouent avec la hausse, ce dimanche 31 mars alors que la fête de l’Aïd el Fitr, qui marque la fin du Ramadan, approche.
Fin décembre dernier, un euro s’échangeait contre 237 dinars algériens sur le Square Port-Saïd d’Alger, qui fait officie de Bourse du marché noir de la devise en Algérie. Début janvier, la monnaie unique européenne se voit pousser des ailes et dépasse la barre symbolique des 240 dinars algériens.
Taux de change : l’Euro remonte sur le marché noir en Algérie
Mais l’euro ne s’arrête pas là et inscrit son plus haut record jamais enregistré en s’échangeant contre 242,50 dinars algériens au début du mois février dernier. Alors que tout le monde s’attendait à un rallye haussier, la valeur de l’euro baisse avec le début du mois de ramadan pour s’échanger, le 20 mars dernier, contre 240,50 dinars algériens.
Le 25 mars toutefois, la valeur de la monnaie unique européenne remonte de nouveau et atteint les 241 dinars pour enfin conclure le mois de mars avec un demi ton au-dessus. En effet, ce dimanche 31 mars, un euro s’échange au Square Port-Saïd contre 241,50 dinars algériens.
La monnaie unique européenne reprend sa hausse face à un Dinar qui réaffirme, par les chiffres, sa faiblesse face aux principales devises.
De son côté, le dollar américain reste plutôt stable en s’échangeant toujours contre 223 dinars algériens au niveau du marché parallèle.
Avec ces flambées de l’euro, l’écart se creuse davantage entre le marché parallèle et les cours officiels. A la Banque d’Algérie, le taux de change journalier interbancaire indique un euro coté à 144,92 dinars algériens et un dollar américain à 134,48 dinars algériens.
L’État s’attèle à « défendre la valeur du dinar algérien »
Face à cette situation, et lors de sa dernière sortie médiatique le 30 mars dernier, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, a assuré que l’Etat s’attèle à « réduire le taux d’inflation, qui oscille actuellement entre 7% et 8%, à 4% au maximum », mais aussi à « défendre la valeur du dinar algérien », rapporte le média AL24News.
Selon le chef de l’Etat, la dévaluation de la monnaie nationale est principalement due à « l’injection de fonds via la planche à billets ». Afin d’inverser la cadence, le gouvernement mise désormais sur des « mécanismes de taux de change » visant à « réduire les importations et soutenir le pouvoir d’achat », ajoute la même source.
L’Etat œuvre aussi à renforcer la valeur de la monnaie nationale via une augmentation du volume des investissements. Selon le chef de l’État, plusieurs projets d’investisseurs devront se concrétiser d’ici 2026, ce qui permettra de générer de la richesse et donc soutenir le dinar algérien.