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Une journaliste d’origine algérienne, nouveau visage de la télé belge
Tout juste trentenaire, Mariam Alard est une journaliste phare de la RTBF en Belgique. La chaîne l’a mise aux commandes des journaux télévisés du week-end, qu’elle présente avec aisance et professionnalisme depuis quelques mois.
Devenir journaliste était un rêve d’enfant pour Mariam, qui est sortie diplômée de l’IHECS (École de communication belge). Son mémoire de fin d’études consacré à la partialité des journalistes dans le cas du conflit israélo-palestinien lui a valu une belle distinction. Elle a également une bourse en Master pour récompenser son documentaire sur l’assimilation forcée des populations autochtones canadiennes.
Son ouverture sur le monde et les autres cultures, Mariam la doit à sa double origine. Ayant grandi à Bruxelles, la jeune journaliste est née d’un père belge et d’une mère algérienne, comme elle l’a confié au média Belge Le Vif (article payant).
« J’ai grandi entre deux cultures. Mon papa est belge et ma maman vient d’Algérie. L’été, on y allait en vacances, ce qui m’a donné tôt le goût de bouger et prendre l’avion ».
Une journaliste riche de son héritage culturel
Amoureuse de la photographie et du voyage, Mariam peut parler des heures des endroits qu’elle a visités, comme la Patagonie, une source d’apprentissage et d’épanouissement personnel.
Curieuse de nature et fière de ses origines, Mariam est reconnaissante d’avoir eu des parents qui l’ont encouragée à suivre sa voie. Son identité l’a poussée à s’intéresser aux autres et à s’engager dans des causes qui lui tiennent à cœur. Ses visites fréquentes en Algérie tout au long de son enfance lui ont permis de garder un point d’ancrage avec ses racines.
« Grandir dans une famille mixte est une source incroyable de richesse. Ce n’est pas comme si j’étais franco-belge : mes parents viennent de deux pays incroyablement différents (…) Quand je vais en Algérie, je vois que la vie n’est pas simple pour tout le monde ; cela m’a permis de réaliser qu’on pense et agit en fonction de l’environnement dans lequel on vit. Être à cheval entre deux cultures permet de comprendre les autres beaucoup plus facilement », souligne le média belge.