Une passagère jure de ne plus voyager avec Ryanair, voici pourquoi

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Ryanair fait face à la grogne de ses personnels. Des centaines de vols ont été annulés samedi 15 et dimanche 16 juillet à cause du débrayage des personnels au sol en Italie et des pilotes en Belgique. Les passagers se retrouvent, encore une fois, piégés au milieu de ce bras de fer.

Dénonçant leurs conditions de travail, les pilotes de la low cost Ryanair en Belgique ont fait la grève durant les journées du samedi et du dimanche. Un total de 120 vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Charleroi ont été annulés pendant ce mouvement.

Selon un responsable de l’aéroport Charleroi, cité ce dimanche 16 juillet par le journal Sud Info, les passagers concernés par les vols annulés avaient été informés et ne s’étaient pas présentés dimanche à l’aéroport.

Une passagère, victime collatérale de la grève en Belgique, témoigne

Une passagère touchée par les répercussions de ce mouvement de grève, une jeune Belge du nord du pays, a livré son témoignage et a juré de ne plus compter sur Ryanair pour ses prochains déplacements.

Sofie devait regagner la Belgique dimanche après un séjour de plusieurs jours à Corfoue, une île en Grèce, avec une amie. Quelques jours avant le départ, soit le jeudi 13 juillet, elle a reçu un mail lui annonçant que son vol était annulé.

La compagnie lui a proposé un vol de remplacement, mais celui-ci devrait décoller mercredi prochain. Toutefois, la passagère affirme qu’elle a des obligations professionnelles et qu’elle devait rejoindre son poste de travail lundi 17 juillet.

Après avoir tiré un trait sur ce vol alternatif proposé par Ryanair, la jeune touriste a trouvé un autre vol avec TUI vers Zaventem, mais l’avion a décollé dimanche matin, au lieu de dimanche soir. « Nos vacances ont donc été raccourcies », déplore-t-elle.

« C’était donc la dernière fois que j’ai volé avec Ryanair »

Bien qu’elle ait pu rentrer à temps pour reprendre son travail, Sofie a regretté d’avoir choisi Ryanair pour son voyage. Elle estime que la compagnie devait la prévenir de l’annulation de son vol plus tôt pour pouvoir organiser son retour.

« C’est dingue que Ryanair prévienne si tard », a-t-elle souligné. Cela dit, ce changement de dernière minute lui a également coûté plus cher, puisqu’elle a volé vers Zaventem au lieu de Charleroi, car sa voiture était garée dans le parking de cet aéroport.

Pourtant, la passagère avait déjà vécu une situation similaire avec Ryanair l’année dernière. Elle affirme qu’elle a été privée de vacances à Malte à cause de cette même compagnie. Et après ces deux déceptions, elle a décidé de ne plus monter dans un avion de la compagnie.

L’annulation de ce vol est pour elle la goutte qui fait déborder le vase. « C’était donc la dernière fois que j’ai volé avec Ryanair », assure-t-elle, furieuse. Comme l’été dernier, Sofie compte bien demander une compensation.

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