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Visa de travail : ce pays Schengen, qui va lancer une loterie, a besoin de 600 000 travailleurs non-européens
La demande sur les travailleurs étrangers a considérablement augmenté en Italie. Le nombre de demandes préalables déposées par les employeurs de ce pays de l’espace Schengen pour 2024 a déjà quadruplé par rapport au quota fixé par l’État.
Face à la pénurie actuelle de main-d’œuvre dans différents secteurs, le gouvernement italien a fixé le quota de travailleurs originaires de pays non-membres de l’Union européenne à 136.000 pour l’année prochaine. Un nombre beaucoup plus élevé que le quota de l’année en cours.
Un quota de 136.000 travailleurs contre 608.000 postes à pourvoir, l’écart est énorme
Cependant, malgré l’augmentation du quota de travailleurs non-européens, le nombre élevé de demandes émises par les employeurs suggère que le pays a besoin de beaucoup plus de travailleurs étrangers.
Selon le ministère italien de l’Intérieur, cité vendredi 1ᵉʳ décembre par Schengen Visa Info, les employeurs du pays ont déjà déposé environ 608.000 demandes préalables.
Ce nombre élevé de demandes, qui est quatre fois plus élevé que le quota fixé par le gouvernement, a été effectué avant la loterie annuelle des visas de travail en Italie, qui ouvrira officiellement ce samedi 2 décembre.
Dans les détails, les données du ministère de l’Intérieur, sur le nombre total des demandes exprimées par les employeurs pour 2024, environ 260.950 concernent des emplois saisonniers dans le tourisme et l’agriculture.
En outre, 253.470 autres demandes préalables concernent des emplois non-saisonniers dans la construction et des secteurs similaires. De plus, 86.070 demandes sont destinées à des travailleurs domestiques ainsi qu’à des soignants dans le domaine de la santé, entre autres.
Italie : appels à l’augmentation des quotas des travailleurs étrangers pour 2024
Pour la présidente de la section jeunesse de l’association nationale des constructeurs, Angelica Donati, les autorités devaient prendre des mesures supplémentaires et permettre aux entreprises italiennes de faire venir davantage de travailleurs étrangers.
« Il faut faire davantage pour que les entreprises puissent faire appel à des travailleurs étrangers », a-t-elle déclaré.
Dans ce sillage, le directeur des politiques européennes de la principale organisation agricole en Italie, Coldiretti, a également commenté la question, affirmant que tous les secteurs en Italie, sans exception, sont confrontés à une pénurie de main-d’œuvre.
Soutenant l’augmentation du nombre de travailleurs étrangers légaux, il souligne que « les entreprises peuvent prouver qu’elles sont en mesure de gérer une migration à plus grande échelle ».
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