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Visas et immigration : ce qui a changé ces derniers mois
La pandémie de coronavirus a impacté le tourisme, l’économie, la mobilité et même les conditions d’octroi des visas. Le travail à distance a accéléré la pratique des visas pour les nomades numériques. Des pays ont inclus de nouveaux changements pour accorder des visas aux professionnels de la santé et pour les employés qualifiés.
Les visas pour nomades numériques
Plusieurs pays proposent maintenant aux travailleurs à distance de s’installer pour une période déterminée sur leur territoire. Le dernier pays à avoir annoncé le lancement du « visa nomade » sont les Émirats arabes unis, plus précisément l’émirat de Dubaï. Leur visa permet aux travailleurs étrangers issus de 98 pays, et qui ont un salaire minimum de 4250 euros par mois de s’installer pendant un an dans l’émirat.
Selon Courrier International Expat, les plus de 55 ans peuvent s’installer à Dubaï pour une durée de 5 ans renouvelables, à condition d’avoir un revenu mensuel d’au moins 4613 euros, ou bien de disposer d’une épargne de 220 000 euros, ou alors acquérir un bien d’une valeur de 440 000 euros ou plus.
Un autre pays propose un visa pour les retraités. La Nouvelle-Zélande octroie aux plus de 66 ans un visa valable 2 ans, sous certaines conditions : il faut investir dans le pays pendant deux ans, avoir 400 000 euros de fonds, un revenu annuel de 33 750 euros brut, et des économies de plus de 200 000 euros.
D’autres pays européens proposent aussi ce type de visas. L’Allemagne propose un visa d’une durée maximale de 3 ans. L’Estonie offre un visa aux travailleurs à distance qui ont des revenus minimums de 3500 euros par mois. La République tchèque demande un minimum de 5600 dollars par an pour le visa nomade. Et le Portugal accorde un visa pour ceux qui peuvent justifier d’un salaire pouvant subvenir à leurs besoins.
Enfin, la Norvège propose un visa nomade valable à vie, à condition de vivre dans l’archipel norvégien de Svalbard et de pouvoir subvenir à ses besoins financiers.
Assouplissement des restrictions d’entrée pour les employés
Le Canada permet maintenant aux résidents temporaires ayant une offre d’emploi de demander un permis de travail tout en restant sur le territoire canadien.
De son côté, le Royaume-Uni va mettre en place un visa à points, pour favoriser l’entrée des travailleurs qualifiés. Ces derniers devront avoir un bon niveau en anglais et présenter une promesse d’embauche avec un salaire de 28 000 euros par an. Le Royaume-Uni va aussi favoriser l’entrée des professionnels de la santé avec la mise en place du « Health and Care visa ».
Durcissement des conditions de délivrance du visa pour les employés étrangers
À Singapour, les autorités ont ordonné aux employeurs de privilégier les résidents pour les recrutements. Les travailleurs étrangers devraient avoir un salaire minimum de 2800 euros par mois pour demander un visa de travail dans ce pays. Des restrictions provoquées par la crise économique qui a touché les pays du monde entier, rapporte Courrier International.
Visas Schengen C suspendus au Maghreb
Les pays européens cherchent à limiter les entrées depuis les pays du Maghreb, depuis que la pandémie de coronavirus a frappé la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. C’est pour cela que les consulats européens dans ces 3 pays ont suspendu l’octroi des visas court séjour (visas touristiques).