Vols Air France Paris – Alger : complets en février, chers en mars

Un avion de la compagnie Air France- par : Björn Wylezich | Adobe stock

Le nombre de vols entre Paris et Alger est très faible en comparaison avec les niveaux d’avant la fermeture des frontières en mars 2020. Actuellement, une cinquantaine de vols par semaine sont au programme, répartis entre Air Algérie qui en opère la moitié, Air France, sa filiale low cost Transavia et ASL Airlines.

Après une certaine accalmie constatée en janvier, la tension sur les vols vers Alger depuis Paris est repartie de plus belle depuis le début du mois de février. On pourrait disserter longtemps sur les raisons de cette nouvelle hausse de la demande qui engendre systématiquement une flambée des prix.

On peut citer l’arrivée des vacances scolaires en France et la levée des restrictions pour les voyageurs vaccinés, qui influent certainement sur la demande et les prix. Mais la principale raison de cette tension est le nombre réduit des vols. Avec les niveaux de vols d’avant la crise, les prix n’atteindraient pas les records observés depuis neuf mois.

Complet en février, très cher en mars

Pour la deuxième quinzaine du mois de février, il ne reste tout simplement plus aucune place à vendre. Le regain de la demande se ressent quand on visite le site d’Air France pour chercher des billets.

Pour le mois de mars, il faut attendre jusqu’au dimanche 6 pour trouver des places en vente mais à un prix très élevé : à partir de 761 € pour un billet en aller simple.

Pour espérer tomber sur un vol un peu moins cher, il faut réserver à partir du 17 mars. À partir de cette date, il est possible de trouver des allers simples à partir de 446 €.

Air France devrait obtenir le droit d’opérer des vols au-delà du 26 mars comme c’est le cas pour Air Algérie. Une éventuelle augmentation du nombre de vols pourrait contribuer à faire atténuer la pression sur les vols vers l’Algérie notamment depuis Paris.