1. Accueil
  2. Voyages et Tourisme
  3. Voyage Maroc : une grève de « 35 minutes » dans l’aérien
Voyages et Tourisme

Voyage Maroc : une grève de « 35 minutes » dans l’aérien

Voyage Maroc : une grève de « 35 minutes » dans l’aérien

Par Romolo Tavani / Adobe Stock

Au Maroc, l’office national des aéroports a évité d’énormes perturbations en réussissant à convaincre les contrôleurs aériens de suspendre leur grève qui avait débuté mercredi 3 août.

Alors qu’elle devait s’étaler jusqu’au 18 août selon des modalités bien définies, la grève des contrôleurs aériens n’aura duré que 35 petites minutes, rapporte le site 360.ma ce jeudi 4 août, citant un communiqué paru sur la page Facebook du Bureau national unifié des contrôleurs aériens.

Le bureau unifié des contrôleurs aériens évoque dans son communiqué « une réunion marathon entre le Bureau national unifié des observateurs aériens sous l’égide de la Confédération démocratique du travail et la direction de l’office national des aéroports qui a duré environ 30 heures sans interruption. »

Grève dans l’aérien au Maroc : une catastrophe évitée

Après débat, les contrôleurs ont décidé de passer à l’acte en entamant leur grève avant que la direction de l’office national des aéroports n’intervienne pour signer « un accord d’engagement de répondre aux revendications légitimes des contrôleurs aériens dans les plus brefs délais et de reconnaître l’importance du contrôleur aérien qui est la pierre angulaire du système de l’aviation civile ».

L’ONDA a pu arracher la fin de la grève après 35 minutes seulement à condition de satisfaire les revendications des grévistes. En pleine saison estivale, la grève des contrôleurs aériens aurait sérieusement perturbé le déroulement des vols, surtout que le mouvement concernait les principaux aéroports du Royaume.

La poursuite de la grève aurait été un sérieux coup porté à l’opération Marhaba 2022 relancée cet été après trois ans de suspension.

Une revendication difficile à satisfaire

Les contrôleurs aériens réclament, selon 360.ma, « une prime de revalorisation salariale ». La grogne chez les contrôleurs aériens dure depuis un certain temps, d’autant plus que cette revendication avait été actée dans un accord avec l’ONDA en 2019 sans que le montant ne soit précisé.

Une revendication difficile à satisfaire pour l’office des aéroports, qui a enregistré des pertes colossales depuis la pandémie qui s’élèveraient à 2 milliards de dirhams (2020) et 1,6 milliard de dirhams (2021), selon 360.ma.

La Newsletter
Restez bien informés : recevez les dernières infos et alertes en vous inscrivant Gratuitement à notre Newsletter.
Guide De Voyage Algérie
Algérie
Toutes les procédures de voyage en Algérie
Voir Plus