Voyages : le coup de gueule d’un député des Algériens de France

(Image par : Sun View / Adobe Stock)

Depuis le début de la pandémie, voyager entre la France et l’Algérie relève du parcours du combattant. Une situation qui provoque de nombreuses critiques, parmi la diaspora et les députés des Algériens de France.

Après plus d’une année de fermeture des frontières, les vols vers l’Algérie ont repris partiellement en juin dernier. Actuellement, une cinquantaine de vols commerciaux sont opérés chaque semaine entre la France et l’Algérie.

Beaucoup d’Algériens bloqués en France ont pu regagner leur pays malgré des conditions d’entrée assez dissuasives, des vols limités, des prix exorbitants, et jusqu’à récemment, des restrictions sanitaires sévères.

Par ailleurs, suite à l’annulation du programme de vols d’air Algérie, annoncé en grande pompe avec une augmentation à hauteur de 108 vols, de nombreux algériens sont désormais dans le désarroi le plus total à l’approche du Ramadan et des vacances d’été.

Le coup de gueule d’un député de l’émigration algérienne

Abdelouahab Yagoubi, député et membre de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée populaire nationale (APN), a vigoureusement dénoncé cette situation.

En effet, à travers une publication incendiaire sur Facebook, le député a poussé un coup de gueule, affirmant être devenu « un simple mendiant de libertés constitutionnelles ».

Ne s’arrêtant pas là, Abdelouahab Yagoubi affirme s’être transformé en sorte « d’agence de voyage pour des ressortissants en détresse ». Il conclut son intervention par : “Pauvre Algérie!”.

Voyage en Algérie : “C’est malheureux“

Sur les réseaux sociaux, les plaintes et complaintes de citoyens se sentent désabusées et font tache d’huile. Les commentaires sur la publication du député ne laissent guère de doute quant à la désolation des intervenants.

En effet, tout en saluant la prise de position de Abdelouahab Yagoubi, beaucoup ont exprimé leur désespoir quant à la gestion des vols entre l’Algérie et la France.

“C’est malheureux“, “Pauvre Algérie” ou encore “C’est triste“, sont autant d’adjectifs qui reviennent pour commenter la publication du député.