Air Algérie : l’équipage d’un Airbus A330 coupe un moteur en plein vol

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L’équipage d’un avion de la compagnie aérienne algérienne, Air Algérie, a été contraint de couper un moteur et d’interrompre la poursuite du décollage à l’aéroport d’Alger suite à la détection d’un dysfonctionnement technique.

Dimanche 26 novembre dernier, un Airbus A330-200 d’Air Algérie a décollé de la piste 27 de l’aéroport international d’Alger. Le vol devait être effectué à destination de l’aéroport de Dubaï aux Émirats arabes unis.

L’équipage coupe un moteur et fait demi-tour pour un atterrissage d’urgence

Cependant, un problème technique survenu au niveau du moteur droit de l’appareil a contraint l’équipage à interrompre la montée et à revenir sur la même piste avec un atterrissage d’urgence, environ 35 minutes après le départ. Le moteur défectueux a été également coupé en pleine montée.

Dans son rapport à propos de cet incident technique, le site spécialisé The Aviation Herald a précisé qu’il s’agissait d’un Airbus A330-200 d’Air Algérie, immatriculé 7T-VJC, effectuant le vol AH-4062 entre Alger (Algérie) et Dubaï (Émirats arabes unis).

L’avion était en montée depuis la piste 27 de l’aéroport d’Alger « lorsque l’équipage a stoppé la montée au FL120 à cause de fortes vibrations du moteur droit (CF6) », indique le rapport. Comme première mesure, l’équipage d’Air Algérie a immédiatement coupé le moteur en question.

Le commandant de bord de l’Airbus 330-200 a informé la tour de contrôle et a demandé d’atterrir en urgence, vu que l’avion n’était pas en mesure de poursuivre le voyage jusqu’à Dubaï.

L’avion a donc rebroussé chemin à l’aéroport d’Alger et a pu atterrir « en toute sécurité sur la piste 27, environ 35 minutes après le départ ». Dans une photo du moteur, prise après l’atterrissage, on peut clairement voir les dommages sur les aubes de la turbine du moteur.

(DR)

« Des dommages importants sur les aubes de la turbine haute pression »

Les résultats de l’inspection après le vol, rapportés par la même source, ont en effet révélé « des dommages importants sur les aubes de la turbine haute pression, qui ont également endommagé les aubes de la turbine basse pression en aval ».

Il est à noter que l’aube est la partie d’une turbine en forme de cuillère ou de pale sur laquelle s’exerce l’action du fluide moteur. Une turbine comporte plusieurs aubes réparties régulièrement sur son pourtour.

« Les données préliminaires indiquent que l’utilisation répétitive et excessive de la puissance TOGA (Take Off Go Around) et de faibles marges EGT (Exhaust gas temperature) ont contribué à la défaillance du moteur », indique encore le rapport.

L’avion d’Air Algérie est resté au sol à l’aéroport d’Alger environ 85 heures (3 jours 13 heures) après son atterrissage d’urgence.

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