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« Ce n’est pas du tourisme, c’est de l’invasion » : en Europe, la fronde anti-touristes s’étend

« Ce n’est pas du tourisme, c’est de l’invasion » : en Europe, la fronde anti-touristes s’étend

Espagne. Par : Sergii Figurnyi | Adobe stock | pour VVA - Visas Voyages Algérie

Bien qu’il joue un rôle important dans l’économie de nombreux pays, le tourisme est en train de devenir néfaste pour certaines destinations très appréciées des voyageurs.

Les habitants et les autorités locales de ces régions qui connaissent un afflux régulier de touristes dénoncent le fait que les locaux soient chassés de quartiers entiers pour faire de la place aux logements touristiques.

Aussi, les services locaux ne sont plus en mesure de répondre à la demande constamment accrue et, entre autres problèmes, la pollution augmente. Face à cela, les locaux réagissent.

Des mesures sont prises pour contrer les effets du tourisme de masse

Pour continuer à accueillir des touristes tout en contrant les effets de la surfréquentation, certains gouvernements locaux prennent des mesures, dont la plus populaire est l’instauration de taxe de séjour, rapporte ce 2 mars le Daily Express.

La taxe de séjour, mise en place dans quelques destinations européennes, demande aux visiteurs de payer une somme modique en plus des coûts normaux de leur séjour.

En Espagne, la ville de Séville envisage d’appliquer une mesure similaire qui limiterait l’accès à la célèbre Plaza de España, comme l’a déclaré José Luis Sanz, le maire de la ville, sur le réseau social X.

« Nous envisageons de fermer la Plaza de España et de faire payer les touristes pour financer sa conservation et assurer sa sécurité », écrit-il dans un post accompagné d’une vidéo montrant des carreaux manquants sur la place, des façades endommagées et des vendeurs ambulants dans des alcôves et sur les escaliers.

Les populations locales s’insurgent et réagissent

D’autres villes d’Europe adoptent une approche plus offensive en demandant littéralement aux visiteurs de ne pas venir. Tel est le cas d’Amsterdam, aux Pays-Bas, où une campagne publicitaire lancée en 2023 invitait les touristes tapageurs à « aller voir ailleurs ».

À Barcelone, autre ville espagnole très prisée, on essaye de limiter le nombre de visiteurs depuis 2022. La population locale est aussi passée à l’action à coups de graffitis anti-tourisme et même des panneaux sur lesquels on lit en plusieurs langues : « Ce n’est pas du tourisme, c’est de l’invasion ».

Dans les Baléares, sur l’île de Majorque, les habitants ont installé de faux panneaux pour faire fuir les touristes étrangers. Ailleurs, à Venise et à Santorin, en Grèce, les quelque 10.000 locaux voient chaque été plus de 2 millions de visiteurs affluer sur leurs plages. Une situation qui devient insoutenable et que les maigres mesures prises risquent de ne pas modifier.

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