Ce plat algérien est le préféré de l’ambassadeur du Canada en Algérie

Cuisiner algérien. Image par : Marina April | stock.adobe.com | pour VVA - Visas & Voyages

Alors qu’il était l’invité de Hana Ghezzar Bouakkaz pour son émission « Algérie, regard d’ambassadeurs », l’ambassadeur du Canada en Algérie, Michael Callan, a confié son appréciation pour les plats traditionnels algériens.

Outre « le couscous, avec toutes ses variétés », l’ambassadeur révèle apprécier particulièrement la chakhchoukha de Bou Saâda, la spécialité régionale star de M’sila et ses environs.

Chakhchoukha algérienne, le plat qui a marqué l’ambassadeur du Canada

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Lors de son entretien avec M. Michael Callan, la journaliste et animatrice TV Hana Ghezzar Bouakkaz lui pose une question spécifique : « Si vous étiez amené à choisir un seul plat algérien qui vous a marqué et que vous voudriez qu’on vous refasse une fois que vous ne serez plus en Algérie, ce serait lequel ? ».

L’ambassadeur va alors désigner la chakhchoukha de Bou Saâda. Il déclare : « C’est cette chakhchoukha. Après une expérience en particulier à Bou Saâda, j’ai demandé la recette pour la refaire chez nous à l’avenir ».

Il va même affirmer qu’il l’a appréciée « bien piquante », comme le veut la recette traditionnelle. « J’ai bien aimé le piquant, ça rajoute une autre dimension à ce plat délicieux », dit-il.

Dans la ville de Bou Saâda, et plus largement dans la wilaya de M’sila, la chakhchoukha est une institution, un plat aussi populaire que le couscous et qu’on ressort les vendredis et les jours de fête.

Relativement similaire à la chakhchoukha de Biskra, une région limitrophe, la chakhchoukha de Bou Saâda est plus copieuse en raison de sa composition légèrement différente.

La recette authentique de la chakhchoukha de Bou Saâda

Comme base du plat, il est de coutume d’émietter grossièrement des feuilles de semoule de blé plus épaisses que le msemen et plus fines que la traditionnelle galette. Elles sont généralement cuites sur un tajine en acier ou en terre cuite.

Elles vont ensuite mijoter quelque peu dans une onctueuse sauce rouge relevée à la coriandre et au piment. Certains préféreront y ajouter des pois chiches, d’autres intègrent des pommes de terre, surtout pour les enfants.

Le plat est généralement servi avec de la viande d’agneau ou du poulet, et à l’instar de nombreuses autres régions de l’Est, il est accompagné de piment vert frais et de babeurre (leben), réputé pour atténuer le piquant.

La gourmandise de la chakhchoukha de Bou Saâda l’a largement étendue à tout le territoire, bien que la déguster sur ses terres lui confère d’autres saveurs.

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