Frayeur pour les passagers d’un avion Air Algérie percuté par des oiseaux

Un avion Air Algérie / Par Tobias Arhelger - stock.adobe.com

Autour des aéroports, il existe des techniques pour éloigner les oiseaux des pistes de décollage et d’atterrissage pour éviter justement les collisions. Malheureusement, il est impossible d’éviter les incidents de ce genre entre les avions et les oiseaux.

Un Airbus A330-200 d’Air Algérie a dû revenir à Montréal d’où il venait de décoller à destination d’Alger dans la nuit du jeudi à vendredi pour un atterrissage d’urgence. Le gros-porteur qui opérait la ligne AH2705 Montréal – Alger a percuté un oiseau juste après son décollage.

Victime de ce qu’on appelle dans le jargon du transport aérien, « bird strike », l’avion aurait subi des dommages. À première vue, on ne se rend pas compte des dégâts que peut causer un oiseau à un avion. Néanmoins, avec la vitesse de l’avion, l’impact avec un oiseau peut devenir problématique pour un équipage.

Conformément aux procédures de sécurité, le commandant de bord du vol AH2705 a préféré rebrousser chemin vers Montréal et ne prendre aucun risque. L’aéroport Trudeau était le point le plus proche.

Pour atteindre Alger, il restait plusieurs heures à parcourir. Il était donc impossible de poursuivre le vol dans ces conditions d’où la décision de revenir au point de départ.

Air Algérie n’a pas communiqué sur l’incident. En réalité, il s’agit d’incidents assez fréquents dans le monde du transport aérien et qui ne causent généralement pas de crash ou de gros dangers.

Les impacts d’oiseau ou “bird strike” contraignent certes les équipages à déclencher les procédures de sécurité en atterrissant dans l’aéroport le plus proche, mais il s’agit plus de mesure d’anticipation.

Air Algérie : incident sur le vol Alger – Rome

Ce n’est pas le seul incident chez Air Algérie cette semaine. Lundi 28 août, un vol en partance vers Rome est retourné à l’aéroport d’Alger après une dépressurisation de la cabine.

Le vol est reparti quelques heures plus tard après un changement d’appareil. Les consignes pour les équipages sont claires au cas où le moindre incident serait signalé à bord d’un avion. 

Il faut vite évaluer la situation et prendre la décision qui compromet le moins la sécurité des passagers à bord.

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