Les passagers d’un avion se révoltent contre la décision du pilote

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Les passagers d’un vol de la compagnie aérienne belge Brussels Airlines ne sont pas prêts d’oublier la mésaventure qu’ils ont vécue à bord, le mercredi 7 décembre. L’avion a été frappé par une foudre, et la décision de l’équipage a provoqué une révolte parmi les passagers.

Mercredi dernier, un avion de la compagnie belge a décollé de l’aéroport de Bruxelles en partance vers Tenerife, la plus grande île de l’archipel espagnol des Canaries, située au large de la côte ouest de l’Afrique. À son bord, 155 passagers, tous impatients d’atteindre leur destination de voyage.

L’avion frappé par une foudre créant un petit trou dans la carcasse

Mais à seulement 15 minutes de la côte ouest de l’Afrique, la foudre a frappé l’avion, créant un petit trou dans la carcasse de l’appareil, rapporte vendredi 9 décembre le journal français Capital.

Suite à cet incident, les membres de l’équipage de l’avion ont alors décidé de changer de cap et ont atterri en urgence à la Grande Canarie, une autre île de l’archipel espagnol des Canaries. Au lieu de décoller par la suite vers la destination finale, la compagnie a décidé de ramener tous les passagers sur le même avion vers l’aéroport de départ, à savoir Bruxelles.

Cette décision a suscité l’indignation auprès des 155 passagers de ce vol. Une émeute éclate dans l’avion. La porte-parole de Brussels Airlines, Maaike Andries, a expliqué que l’avion devait regagner l’aéroport de Bruxelles pour des réparations.

Selon elle, « les experts de Brussels Airlines et d’Airbus ont décidé que l’avion était autorisé à effectuer un seul vol supplémentaire. Donc, si l’avion avait volé jusqu’à Tenerife, il serait bloqué là-bas ».

« C’est de la pure folie », dénonce un passager de Brussels Airlines

C’est pour cette raison qu’il a été décidé de revenir à Bruxelles, « où l’appareil devra être réparé ». Les passagers prendraient ensuite l’avion de Bruxelles à Ténérife un jour plus tard, explique la responsable. Sauf que les passagers ne voyaient pas les choses du même œil.

« Brussels Airlines nous oblige à revenir à Bruxelles, sur un vol de 4 heures et 30 minutes, dans un avion qui a un problème technique, mais ne veut pas nous faire voler 15 minutes de plus pour aller à Tenerife », a déclaré l’un des passagers. Avant d’ajouter que « c’est de la pure folie ».

Certains passagers voulaient carrément descendre dans l’aéroport de Grande Canaria, où l’avion a atterri en urgence. Sauf que la compagnie leur a expliqué qu’aucun service ou hôtel n’étaient prévus sur place. La situation était devenue si chaotique que la police a dû être appelée.

Finalement, tous les passagers ont débarqué dans cet aéroport et l’avion est reparti vide à Bruxelles. Ils ont dû se débrouiller seuls, en cherchant des taxis, des hôtels et des vols alternatifs de Grand Canaria à Tenerife. La compagnie s’est engagée, pour sa part, à rembourser les frais de transport de ces passagers ainsi que le coût supplémentaire éventuel d’une nuit d’hôtel.