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L’incroyable trajet d’un avion Ryanair en France
Un avion de Ryanair décolle de Dublin pour Nantes mais… il fait un détour par Tours et Marseille avant de revenir à Dublin sans avoir atterri à Nantes !
Telles sont les péripéties du Boeing 737 qui a fait deux tentatives d’atterrissage à Nantes avant de faire demi-tour pour se poser à Dublin à 3h du matin la nuit du jeudi au vendredi.
L’histoire a été rapportée par le journal Ouest-France ce vendredi 23 décembre.
Dérouté vers Tours et Marseille, l’avion revient à Dublin
Le vol Dublin-Nantes a décollé de Dublin aux environs de 19h, heure locale, le jeudi 22 décembre. C’est un Boeing 737 de Ryanair à destination de Nantes.
Arrivé à Carquefou, pas très loin de Nantes, on signale à l’avion que l’atterrissage est impossible. Il interrompt alors son approche et déroute sur Tours, là où Ryanair a une base.
À 300 mètres à peine du sol, alors que l’avion allait atterrir, on lui signale encore qu’il ne peut se poser. Il se déroule une seconde fois sur Marseille où la compagnie aérienne low cost irlandaise possède aussi une base.
Cette fois enfin, le Boeing arrive à se poser à 23h10. Près d’une heure et demie plus tard, à 00h35, l’avion redécolle pour Nantes.
Au moment d’atterrir à Nantes Atlantique, alors que l’avion est à 250 mètres du sol, le ciel bas (brouillard ou nuages) l’empêche de se poser, et voilà que l’avion remet les gaz direction Dublin cette fois. C’est à 3h du matin que le Boeing se pose là où il avait décollé quelques heures plus tôt.
Ryanair reprogramme un vol pour les passagers
Les passagers du vol dérouté n’ont pas pu arriver à Nantes, mais la compagnie aérienne a déjà reprogrammé un vol. La direction de l’aéroport Nantes Atlantique affirme que « Ryanair a reprogrammé un vol, les passagers concernés pourront arriver à destination avant Noël ».
Cela dit, les péripéties du vol FR 5143 sont déjà arrivées aux oreilles des passionnées d’aviation, et bien qu’aucun autre vol pour Nantes n’ait été dérouté dans la nuit, les internautes se sont lâchés dans les commentaires sur Twitter.
Enfin, le dernier point que certains n’ont pu manquer de relever concerne l’aspect économique de ce vol censé « low cost » : plus de 6 heures de vol, empreinte carbone… Pas très éco tout ça !