Mariage gris : l’union chaotique d’un Belge et d’une Algérienne

Par Magnetu / Adobe Stock

Il est désigné par Monsieur J par le magazine Paris Match qui déroule la longue histoire de cet homme belge d’une soixantaine d’années. La victime, à cause de sa candeur alimentée par sa longue solitude, n’avait pas vu qu’il mettait les pieds dans un véritable bourbier après avoir fait la connaissance d’une quarantenaire algérienne.

Il s’agit de madame R, 40 ans. Elle n’est pas mariée, mais déjà maman d’un fils de dix ans. L’homme belge est sous le charme. Il croit qu’elle est “responsable et soucieuse de la vie de famille”. Il s’attend qu’elle tienne, une fois en Belgique, son statut qui est celui d’une “femme au foyer”.

Marié malgré lui

Monsieur J, est séparé de sa première femme avec qui il a des enfants désormais adultes. Il a un travail qui paye assez bien, une maison, et il s’approche de la retraite. Issu d’une famille catholique, il se reconvertit à l’islam. Il assure qu’il a trouvé dans le Coran un côté “brut”, “quelque chose de plus fort”, et “moins de fioritures, de fanfreluches”.

Dans sa recherche d’une femme musulmane, il est tombé sur une Algérienne, Madame R, qui va vite l’inviter en Algérie. Monsieur J s’y rend et il est vite bluffé par cette belle femme et comblé par l’accueil de sa famille, lui qui se sentait tellement seul.

Si le premier séjour se passe bien, le deuxième précipitera les choses. La femme lui fait savoir que pour pouvoir mieux se voir et parler, il faut se fiancer. C’est ce que dit l’islam, pense-t-il. Il accepte. Des fiançailles qui ont eu lieu au tribunal. Mais il ne se doute encore de rien.

À son retour en Belgique, sa “fiancée” l’appelle et lui fait savoir que “le mariage a été accepté”. « Ma femme me dit que lorsque nous nous sommes rendus au tribunal, c’était pour nous marier. Or, on m’avait parlé de fiançailles, c’est ainsi que cela m’avait été présenté. Mais lorsque je le conteste, elle me culpabilise immédiatement”, détaille-t-il dans les colonnes de Paris Match.

Elle veut un enfant 

Malgré le fait qu’on ne lui avait pas demandé son avis, Monsieur J fini par se résigner et accepter le mariage. Quelques mois après, Sa femme arrive en Belgique. Regroupement familial. Elle laisse son fils de 10 ans en Algérie. Les premières semaines se passent relativement bien, puis tout bascule.

La quarantenaire algérienne est obsédée par une seule idée : avoir un enfant avec son mari Belge. Lui ne veut pas. Monsieur J devient plus soupçonneux. Madame R, elle, devient nerveuse, se plaint auprès des voisins.

La quarantenaire algérienne va encore plus loin. Elle porte plainte et accuse son mari de maltraitance et de l’avoir enfermée. En parallèle, elle continue d’exercer une pression pour avoir un enfant avec lui.

Tentative de divorce

Monsieur J se rend compte qu’il est tombé dans un piège. Il tente le divorce. Il assure que là, “son comportement a à nouveau changé. Elle s’est considérablement adoucie”. Mais ce n’était qu’un leurre. Madame R contre-attaque et ramène son fils d’Algérie.

Monsieur J décide de divorcer. Il décide d’envoyer sa femme et son fils en Algérie, demander le divorce, et dire qu’ils ont quitté le domicile. “Là, je pense que madame va être désinscrite de la commune et perdre son visa”, indique-t-il. Quand sa femme arrive en Algérie, il l’informe de sa décision et lui propose un arrangement à l’amiable ou une procédure judiciaire.

Madame R, furieuse, revient quelques jours après en Belgique accompagnée de son fils. Monsieur J quitte son domicile, vit dans sa voiture, chez des proches, parfois. Sa femme ne le lâche pas et le harcèle pendant les six mois qui ont suivi. Il affirme qu’il ne peut pas rentrer chez lui où sa femme et son fils occupent tous les deux son lit. “Tout cela a été ou sera présenté au tribunal”, avertit-il.

En attendant, Monsieur J. espère vite un dénouement et une décision du tribunal en sa faveur, mais il ne se fait pas trop d’illusions.