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Maroc : les prix des billets Ryanair s’envolent, la polémique enfle

Un avion Ryanair. Image par kirill_makarov - stock.adobe.com | pour VVA - Visas & Voyages

Depuis son déploiement sur le réseau intérieur au Maroc, la compagnie aérienne Ryanair n’arrête pas de susciter la controverse auprès des voyageurs marocains. Les tarifs proposés par la low cost irlandaise sont jugés exorbitants.

Après l’obligation faite aux voyageurs marocains de payer leurs vols intérieurs Ryanair en euro, au lieu du dirham, comme l’exigent les procédures en vigueur, une nouvelle polémique prend place concernant le déploiement de la low cost au Maroc.

Au Maroc, prix des vols intérieurs Ryanair s’envolent 

Les prix des billets pratiqués par la compagnie low cost sur les vols domestiques dépassent tout entendement, confirmant qu’elle ne compte visiblement pas importer son modèle low cost au Maroc.

Selon le site d’information Bladi, un billet Marrakech – Tétouan est passé de 140 à 850 (de 13 € à 78,50 €) dirhams. Et c’est valable sur plusieurs liaisons internes assurées par Ryanair. Un vol entre Marrakech et Tanger est passé de 240 à 853 dirhams (22 € à 78,50 €).

C’est également le cas pour la liaison Agadir – Tanger, où le prix d’un billet d’avion peut atteindre jusqu’à 853 dirhams au lieu de seulement 163 au lancement de la ligne.

Après la controverse liée au paiement obligatoire en devise, au lieu de la monnaie locale, les voyageurs se retrouvent confrontés à des prix pour le moins exorbitants. 

Ryanair refuse-t-elle de se conformer à ses engagements avec les autorités marocaines ?

Annoncée en grandes pompes par les autorités marocaines, la low cost irlandaise semble n’en faire qu’à sa tête et refuse obstinément de se conformer aux engagements qu’elle a donnés aux autorités du pays.

Ce mois d’avril, des parlementaires ont même interpelé le ministre des Transports, l’appelant à protéger les clients des pratiques de Ryanair. D’emblée, le groupe parlementaire Haraki a constaté que les premiers vols de la compagnie en avril ont connu une forte demande.

Or, « la méthode de paiement imposée par la compagnie pour l’achat de ces billets, à savoir le paiement en devise via la carte bancaire internationale, a déplu aux voyageurs », indique les députés.

En réponse, le premier responsable du secteur a rappelé les engagements de Ryanair aux autorités et l’a même appelée à « s’y conformer dans les meilleurs délais ». Mais la compagnie continue de faire la sourde oreille, selon le média marocain.