Vol Air Algérie à moitié vide : les premières têtes tombent

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Image par : Markus Mainka / Adobe Stock)

Lors de sa dernière rencontre périodique avec la presse nationale, le président Tebboune a évoqué l’affaire d’un avion ayant décollé d’Oran à destination d’Adrar avec une centaine de sièges vides, et ce, au moment où des passagers cherchaient désespérément une place.

Cette affaire, qui n’a pas manqué de soulever un tollé dans les jours qui ont suivi l’intervention du chef de l’état, vient de refaire surface ce jeudi 11 août.

Des salariés d’Air Algérie derrière les verrous

Contrairement à ce qui est relayé ici et là sur les réseaux sociaux, les mis en cause dans cette affaire ne se sont pas tirés à si bon compte, avec seulement un “congé payé de 10 jours”. C’est en tout cas ce que rapporte Al Hayat TV qui assure que certains des responsables de cette affaire se sont retrouvés derrière les barreaux.

En effet, la chaîne de télévision arabophone, dans un post publié sur sa page Facebook, précise que deux salariés d’Air Algérie sont en détention provisoire tandis que trois autres sont sous contrôle judiciaire.

La même source explique que les sanctions ont été prononcées par le juge d’instruction du tribunal de Senia, à Oran.

Vol Air Algérie Oran – Adrar : les places vides payées cher

Les mis en cause, poursuit la même source, sont accusés d’abus de fonction, suite à leur comportement dénoncé, entre autres, par le chef de l’état en personne.

Pour rappel, un avion d’Air Algérie aurait quitté l’aéroport d’Oran à moitié vide et avait atterri à l’aéroport d’Adrar le même jour, laissant derrière lui plusieurs passagers qui auraient pu être embarqués.

Cette affaire intervient dans un moment où la compagnie aérienne nationale traverse une période difficile sur le plan financier.