1. Accueil
  2. Compagnies Aériennes
  3. Volotea : grosse frayeur sur un vol vers Paris
Compagnies Aériennes

Volotea : grosse frayeur sur un vol vers Paris

Volotea : grosse frayeur sur un vol vers Paris

Photo par Santi Rodríguez / Adobe Stock

En altitude croisière, la pressurisation des cabines des avions de ligne est nécessaire pour assurer une atmosphère respirable aux passagers et à l’équipage. Une dépressurisation soudaine de la cabine peut donc être très désagréable et même dangereuse.

Les cabines des avions sont pressurisées progressivement à mesure que l’avion monte. En altitude croisière située entre 10 000 et 12 000 mètres, elle est généralement fixée à une atmosphère équivalente à une altitude de 2400 m.

Mais dans certains cas, bien qu’ils soient assez rares, la cabine de l’avion peut subir une dépressurisation à cause d’une défaillance du système de compression, d’une dégradation de la structure du fuselage, de fortes turbulences, de fissures de pare-brise, de vitres ou de fuselage…

Dépressurisation soudaine d’un avion Volotea reliant Tarbes-Lourdes à Paris

Dans ce cas, la respiration dans la cabine devient très difficile. C’est ce qui s’est passé vendredi 2 juin dernier lors d’un vol de la compagnie aérienne Volotea au départ de l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées au sud-ouest de la France vers Paris-Orly.

Selon le journal français La Dépêche, à peine un quart d’heure après le décollage de l’avion de l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées, le commandant de bord a informé les 122 passagers à bord d’une « descente rapide ».

« Effectivement, l’avion a plongé et au même moment, les masques à oxygène ont été libérés », a témoigné un passager. Le commandant de bord doit dans ce cas descendre jusqu’à une altitude respirable sans assistance artificielle et dérouter son avion vers l’aéroport le plus proche.

Sur ce vol, les voyageurs ont témoigné que l’équipage a très bien réagi, avec beaucoup de sang-froid et a su rassurer les passagers. Le commandant de bord a dû dérouter le vol vers l’aéroport Bordeaux-Mérignac.

« Comme quoi, il faut toujours écouter les consignes de sécurité avant chaque décollage » 

Volotea a indiqué par la suite que l’avion avait subi une dépressurisation, « un incident extrêmement rare », soulignant au passage que « l’équipage a parfaitement suivi les procédures d’urgence standard pour garantir la sécurité des passagers ».

L’atterrissage d’urgence a été effectué sans aucun autre incident. Le partenaire de services d’assistance en escale de Volotea a organisé une zone spéciale à l’aéroport de Bordeaux afin de fournir un accompagnement personnalisé à chacun des passagers.

La compagnie aérienne précise toutefois que les voyageurs et les membres de l’équipage étaient tous « en bonne santé ». La low cost espagnole a indiqué dans son communiqué qu’une enquête interne a été diligentée pour déterminer les causes de cette dépressurisation.

Elle a proposé un acheminement par voie terrestre jusqu’à Paris aux voyageurs. Et « certains passagers ont décidé de rejoindre leur destination initiale par leurs propres moyens ». Volotea les a informés qu’elle prendra en charge tous les frais du déplacement.

En réaction à cet incident, un passager cité par le même journal a déclaré sur un ton plaisant, mais lourd de sens : « Comme quoi, il est nécessaire d’écouter les consignes de sécurité prodiguées avant chaque décollage ».

SUR LE MÊME SUJET :

Volotea : les passagers débarqués à cause d’un bagage

Il harcèle une hôtesse et crache sur des passagers, le vol est dérouté

La Newsletter
Restez bien informés : recevez les dernières infos et alertes en vous inscrivant Gratuitement à notre Newsletter.
Guide De Voyage Algérie
Algérie
Toutes les procédures de voyage en Algérie
Voir Plus