Jet2 : un passager banni de l’aéroport pour ce geste envers une hôtesse de l’air
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Un passager de la compagnie aérienne low cost Jet2, accusé d’attouchement sur une hôtesse de l’air, a été condamné à une peine de prison lundi 9 octobre. Le procès a eu lieu en France, pays où l’avion avait été dérouté suite à l’acte obscène perpétré par l’accusé en plein vol.
L’incident remonte au mois de novembre 2022 à bord d’un vol Jet2 au départ de l’aéroport de Leeds, au Royaume-Uni, vers l’Espagne. Pendant le vol, une hôtesse de l’air, âgée d’une vingtaine d’années, effectuait le service des boissons dans la cabine de l’avion.
Il agresse sexuellement une hôtesse de l’air, l’avion dérouté vers Nantes
Lorsqu’elle était arrivée près du passager âgé de 66 ans, qui était en état d’ivresse, il l’avait agressée sexuellement. La jeune hôtesse de l’air affirme en effet que le passager avait « glissé sa main sous sa jupe », rapporte le journal anglais Express ce mardi 10 octobre.
Suite à l’attouchement dont elle avait été victime, l’hôtesse de l’air a informé son responsable hiérarchique qui, à son tour, a informé le commandant de bord. Ce dernier a immédiatement décidé de dérouter le vol vers l’aéroport de Nantes, à l’ouest de la France.
Après l’atterrissage de l’avion, l’équipage a remis le passager auteur de l’attouchement aux autorités compétentes. Le prévenu a été placé en garde à vue, puis traduit devant la justice, où il a été reconnu coupable d’agression sexuelle.
L’hôtesse de l’air avait subi « un traumatisme psychologique majeur »
Le tribunal correctionnel de Nantes a ouvert le procès de l’affaire lundi 9 octobre. Lors de l’audience, il a été révélé que la jeune femme avait subi un « traumatisme psychologique majeur » à la suite de cette épreuve.
Le tribunal a également fait savoir qu’après l’atterrissage à l’aéroport de Nantes, le prévenu avait été placé en garde à vue, tandis que la victime a été emmenée dans une unité médico-légale. Le taux d’alcool du passager était de 0,22 gramme par litre de sang.
Lors de sa comparution devant le tribunal, l’avocat de la victime a déclaré qu’elle suivait une thérapie, car elle avait subi un « traumatisme psychologique majeur », ajoutant que « les effets de ce traumatisme se font encore sentir aujourd’hui ».
Le prévenu condamné à 10 mois de prison avec sursis et interdit d’accès à l’aéroport
Pour sa part, l’accusé n’arrivait pas à maintenir une seule version lors du procès, affirmant qu’il ne se souvenait pas de l’incident. « J’avais peut-être levé la main dans mon sommeil », a-t-il déclaré dans un premier temps.
Par la suite, il a prétendu « avoir des problèmes de tremblements qui m’ont amené à lever la main ». Lorsqu’il a été accusé d’avoir agressé sexuellement l’hôtesse de l’air, il a déclaré : « Si c’est vraiment ce que j’ai fait, je ne m’excuserai jamais assez ».
À l’issue du procès, le voyageur a été reconnu coupable d’agression sexuelle et condamné à 10 mois de prison avec sursis. Le tribunal de Nantes lui a également interdit l’accès à l’aéroport de Leeds ou de contacter sa victime.
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