Les Îles Baléares veulent limiter le nombre de touristes en été

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L’une des destinations touristiques phares d’Espagne compte réduire les désagréments du tourisme de masse l’été prochain. Il s’agit des Îles Baléares, dont les autorités ont annoncé leur intention de réduire le nombre de visiteurs durant la saison estivale.

Le gouvernement des Îles Baléares, situées au large de la côte est de l’Espagne en Méditerranée, qui comprend Majorque, Minorque et Ibiza, a annoncé son intention de réduire le nombre de visiteurs en été.

Selon le journal anglais Mirror, dans son édition de ce lundi 6 février, le gouvernement des Îles Baléares, une communauté autonome espagnole, a annoncé qu’il fixerait un « plafond absolu » pour le nombre de touristes à l’avenir.

« Nous pensons qu’il est possible d’avoir plus d’occupation avec moins de touristes »

L’année dernière, pas moins de 16 475 579 vacanciers sont arrivés sur les îles, ce qui sera le maximum à l’avenir. Les responsables du secteur touristique veulent réduire l’impact du tourisme en encourageant les visites durant différentes périodes de l’année, et par la même occasion dans les autres zones les moins populaires.

Le plan vise, selon le journal espagnol Ultima Hora, à réduire le nombre de visiteurs pendant les mois d’été, caractérisés par « le sentiment de saturation qui devient étouffant pour les résidents et les touristes ».

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Le ministre du Tourisme des Baléares a déclaré à ce propos : « Nous pensons qu’il est possible d’avoir plus d’occupation avec moins de touristes ». Tout porte à croire que les autorités de l’île comptent favoriser la qualité sur la quantité.

Le même responsable précise que « le nombre de visites atteint en 2022 est un maximum qui ne doit pas être dépassé et qui doit avoir tendance à diminuer. Il doit y avoir une tendance claire à la réduction des lieux touristiques ».

Cette mesure intervient après les propositions similaires annoncées la semaine dernière

par les autorités de Lanzarote, une île de l’archipel des Canaries située au large de la côte africaine, qui se sont également dites « saturées ».

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