- Accueil
- Actualités
- Titre de séjour en France : elle dénonce les incohérences
Titre de séjour en France : elle dénonce les incohérences
Le parcours du combattant des étrangers en France n’en finit pas. Alors que le pays lutte contre l’immigration clandestine, son administration, à défaut de titres de séjour délivrés dans les temps, fait basculer des milliers d’étrangers en situation irrégulière.
L’immigration est l’un des sujets qui devisent l’opinion publique. Droite et Gauche, dans l’hexagone, font de cette question, un véritable cheval de bataille lors des campagnes électorales.
Titre de séjour en France : des délais toujours longs
Un nouveau problème a fait son apparition depuis le début de la crise sanitaire : la difficulté d’obtenir un rendez-vous en préfecture pour demander ou renouveler son titre de séjour.
Le précieux papier n’est pas délivré facilement en France. Pour l’arracher, le résidant étranger, notamment s’il vient du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne, doit supporter l’incohérence administrative.
Sur sa page Facebook, une enseignante, installée en France, dénonce “un grand n’importe quoi”.
Elle explique que les étrangers en quête de titre de séjour doivent se contenter d’un récépissé. Le problème, souligne-t-elle, c’est que “ que les délais de délivrance des titres de séjour ne sont pas respectés, notamment à la Préfecture de Paris”.
La conséquence de ce retard, ajoute encore l’enseignante, c’est que les étrangers, sans titre de séjour et avec un récépissé expiré, se retrouvent en “situation irrégulière, ce qui peut leur coûter leur job”.
Titre de séjour en France : une administration “incohérente”
Selon cette internaute, l’étranger qui se retrouve avec un récépissé expiré, n’a aucune solution pour accélérer le renouvellement de son titre de séjour et sauver ainsi son job et sa carrière. Elle déplore notamment le fait que “les mails demeurent sans réponse et quant au service téléphonique 3430 reste injoignable”.
L’enseignante s’interroge sur la cohérence de la politique française concernant les titres de séjour. “D’un côté la France se plaint de l’immigration irrégulière, de la délinquance importante liée à l’immigration. De l’autre, notre administration ne joue pas le jeu avec les personnes qui sont déjà intégrées et qui bossent”, s’exclame-t-elle.
Il est à noter que l’obligation de passer par la procédure dématérialisée instauré par les préfectures a été contestée auprès des tribunaux administratifs. Mais le problème continue toutefois d’être d’actualité.