Une passagère tente d’entrer dans le cockpit, l’avion atterrit en urgence
Le comportement d’un passager perturbateur à bord d’un avion de ligne peut entrainer un atterrissage d’urgence, suscitant du retard aux autres voyageurs et pour la compagnie aérienne. Cela sans parler de tous les risques que cela peut impliquer.
Il est toujours difficile d’expliquer le comportement de certains passagers, surtout si cela constitue un risque sur la sécurité du vol. Dans certaines situations, les passagers perturbateurs tentent même de forcer la porte du cockpit, comme c’est le cas sur ce vol d’American Airlines opéré mercredi 22 février.
American Airlines : une passagère tente d’entrer dans le cockpit en plein vol
Selon CNN Travel, il s’agit du vol AA 3444 au départ de l’aéroport de Jacksonville en Floride à destination de Washington, DC, aux États-Unis. Une passagère qui était à bord de ce vol a tenté d’entrer dans le cockpit en essayent de forcer la porte.
Les agents de bord, épaulés par d’autres passagers, l’en ont empêchée et sont parvenus à la maîtriser. Suite à cet incident, le commandant de bord a décidé de dérouter son vol à mi-chemin vers l’aéroport international Raleigh-Durham (RDU), en Caroline du Nord.
Selon un communiqué de cet aéroport, cité par le même média, « le vol AA 3444 au départ de Jacksonville à destination de Washington, DC, a été dérouté à 15 h 41 vers RDU en raison d’une passagère perturbatrice ».
Après l’atterrissage, « l’avion a été dirigé vers la porte C9 où les forces de l’ordre sont montées à bord et ont placé le suspect en détention », ajoute la même source. La passagère a été accusée dans un premier temps d’un délit mineur.
Les premiers rapports sur l’incident indiquent que la passagère tentait d’entrer dans le cockpit. Dans un enregistrement audio de la police de l’autorité aéroportuaire de Raleigh-Durham, on peut entendre les officiers dire qu’elle « a essayé de pénétrer dans le cockpit » et qu’elle était « retenue par l’équipage et d’autres passagers ».
La passagère perturbatrice souffrait d’une « forte anxiété »
L’Administration fédérale de l’aviation a confirmé à CNN jeudi 23 février que la passagère a couru vers la porte du cockpit. Apparemment, elle souffrait d’une « forte anxiété », mais elle a catégoriquement nié s’être précipitée vers la porte du cockpit.
Il s’agit d’une « perturbation de niveau 4 ». Selon l’Administration fédérale de l’aviation, une perturbation de niveau 4 est une « tentative de violation effective du poste de pilotage » pendant le vol.
Lors de son audition par la police de l’aéroport, la passagère a dit qu’elle s’est juste levée pour aller aux toilettes après s’être disputée avec une hôtesse de l’air. Selon le même rapport, la dispute portait sur le service de boissons alcoolisées, qui n’était pas disponible sur le vol.
« Quelle personne saine d’esprit irait dans le cockpit alors que le pilote est aux commandes de l’avion ? Cela n’a aucun sens », a plaidé la passagère.
Après une enquête approfondie sur les circonstances de l’incident et l’examen des déclarations des témoins oculaires et de la passagère, les forces de l’ordre de RDU ont rejeté les accusations. Toutefois, « l’abandon des charges n’empêche pas les agences fédérales compétentes de prendre d’autres mesures », a indiqué l’autorité aéroportuaire.
D’ailleurs, FBI a déclaré mercredi que son bureau en Caroline du Nord a ouvert une enquête et « consultera le bureau du procureur pour déterminer si des accusations fédérales seront portées ».
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