Volotea : les passagers atterrissent à 580 km de leur aéroport de destination

À huit heures, un représentant de Volotea s’est présenté pour tenter de trouver une solution de transport jusqu'à Nantes. (Photo par jjfarq / Adobe Stock)

Les passagers d’un vol de la compagnie aérienne low-cost Volotea à destination de France ont vécu un retour de vacances cauchemardesque, ce mercredi 26 juillet.

Le vol Volotea au départ d’Athènes en Grèce devait atterrir à l’aéroport de Nantes dans la nuit du mercredi 26 juillet. Mais le décollage a été retardé de près de trois heures, et l’avion n’a pas pu atterrir comme prévu à Nantes.

Les passagers ont passé la nuit sur des lits de camps dans l’aéroport de Toulouse

Prévu à 20 heures, l’avion qui transportait 167 passagers a quitté l’aéroport d’Athènes à 22 h 45, rapporte France Info. Il est donc impossible d’atterrir à Nantes sans enfreindre le couvre-feu. L’équipage de Volotea a décidé, par conséquent, de dérouter le vol vers Toulouse, à plus de 580 km par route de Nantes.

Les 167 passagers en provenance de Nantes ont été contraints de passer la nuit dans des lits de camp installés par les pompiers dans l’un des halls de l’aéroport toulousain. Furieux, les passagers n’ont trouvé aucun employé de la compagnie pour les tenir informés de leur sort.

« Dix minutes avant d’atterrir, on a été prévenu que nous étions détournés à Toulouse », raconte une passagère, cité par la même source. « On nous a proposé de passer la nuit en hôtel, mais sans moyens pour nous y conduire, et sans information pour notre retour à Nantes », poursuit la voyageuse.

N’ayant pas d’autres choix au milieu de la nuit, la plupart des passagers ont dormi sur place. La direction de l’aéroport de Toulouse a mis à la disposition de ces voyageurs bloqués 150 lits de camp. Toutefois, Volotea n’a donné aucun signe de vie.

« On ne veut pas seulement un remboursement, on veut des excuses et un dédommagement »

« La direction de l’aéroport a été vraiment efficace, de même que les pompiers. Mais concernant Volotea, aucune nouvelle », souligne la passagère, témoin de la scène. La raison est que les personnels de la low-cost espagnole ayant pris service cette nuit n’étaient pas informés du déroutement de ce vol.

Ce jeudi matin, la situation a empiré. « On attend une solution depuis quatre heures du matin », a déploré la passagère. Les passagers bloqués n’ont pas dormi de la nuit et commençaient à avoir faim.

À huit heures, un représentant de Volotea s’est présenté pour tenter de trouver une solution de transport jusqu’à Nantes, mais le ton est monté. En face de l’employé gêné et à court d’arguments, les passagers en colère ont demandé un remboursement, un dédommagement et des excuses de la part de Volotea.

« On ne veut pas seulement un remboursement, on veut des excuses, et un gros dédommagement », a lancé une passagère à l’adresse du responsable de Volotea. Les 167 passagers de ce vol devraient être conduits en bus jusqu’à Nantes vers la fin de matinée.

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