Vols France : Air Algérie « attend la décision de la DGAC »

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par : Björn Wylezich - stock.adobe.com)

Malgré le limogeage du ministre des transports et l’annulation surprise du lancement de la vente des billets par Air Algérie, le nouveau programme de vols n’a pas été remis en cause. C’est ce que semble confirmer Abdelouahab Yagoubi, député des Algériens de France.

L’élu affirme avoir échangé avec Air Algérie au sujet de la vente des billets du nouveau programme au départ des aéroports français. « Air Algérie attend l’accord de la direction générale de l’aviation civile française, DGAC, concernant son nouveau programme de vols », écrit-il dans une publication sur sa page officielle.

L’accord devrait intervenir très rapidement. « Accord imminent de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) à Paris, concernant les nouveaux plans de vols desservant les aéroports français. Aussitôt, il serait possible de réserver en ligne sur le site Air Algérie et auprès des agences », ajoute Abdelouabah Yagoubi.

Vols France – Algérie : la question des prix revient

Le nouveau programme de vols, annoncé mercredi dans la soirée, entre en vigueur le 15 mars. Les compagnies aériennes étrangères bénéficieront du même quota qu’Air Algérie, soit 108 nouveaux vols par semaine, toutes compagnies et toutes destinations confondues.

Le député des Algériens de France promet de s’attaquer au problème des prix des billets d’avion. « Après avoir surmonté la crise de pénurie des vols qui a été engendrée par des restrictions administratives arbitraires imposées à des millions d’Algériens, nous traiterons le dossier des prix des billets en se référant aux standards internationaux et à des arguments irréfutables d’extorsion et de chantage, puis nous nous occuperons de la question de l’amélioration de la qualité des services », écrit-il.

Actuellement, il faut débourser au moins 600 € pour un aller simple entre la France et l’Algérie. Le lancement du nouveau programme devrait permettre de réduire les tarifs appliqués par les compagnies aériennes.