Voyage en Grèce : cette île figée dans le temps est une destination à découvrir en 2024

L’île de Hydra en Grèce. (Photo par imagIN photography / Adobe Stock)

Pour des vacances reposantes coupées du monde, nul besoin de partir à l’autre bout du monde. Dans le golfe Saronique, au Sud d’Athènes, se dévoile une île grecque unique en son genre : l’île d’Hydra.

L’île est toute petite, longue d’une quinzaine de kilomètres et large de 2 à 3 kilomètres. Ce n’est cependant pas sa taille qui la rend si singulière, mais le paysage figé dans le temps qu’elle offre.

Hydra rassemble tout ce que la Grèce a de beau à offrir et bien plus encore, ce qui en fait un lieu de prédilection pour les voyageurs à la recherche d’une escapade originale où seul l’amour de la nature prime.

Hydra, « une île qui vous transporte dans le passé »

La particularité de cette petite île grecque est que tous les types de véhicules sont interdits, voitures, motos et vélos inclus, indique le Daily Express.

Cette interdiction remonte aux années 1950, lorsqu’un décret présidentiel a aboli l’utilisation des véhicules à roues. Depuis, la population de l’île, qui compte quelque 2.000 habitants, s’est largement adaptée.

Ce sont à présent des ânes, des mulets et des chevaux qui sont utilisés pour le transport des personnes et des marchandises, une décision prise en vue de préserver l’architecture et les paysages naturels de l’île.

« C’est une île qui vous transporte dans le passé », déclare à CNN le propriétaire de Harriet’s Hydra Horses, société d’équitation locale. Il poursuit :

« Tous les transports sur cette île se font avec des chevaux ou des mulets. Comme il n’y a pas de voitures, la vie de tout le monde est nettement plus calme ».

C’est ainsi que les locaux ont troqué le bruit des klaxons et de la circulation contre le claquement des sabots sur les rues pavées. Par ailleurs, l’utilisation des ânes et des chevaux fait désormais partie du patrimoine culturel d’Hydra.

Calme et quiétude habitent les rues de l’île grecque

L’expérience commence au port, unique lieu d’accès à l’île depuis un ferry venant d’Athènes. Les vacanciers apprécient de suite respirer de l’air frais non pollué, et trouvent à leur disposition des mulets robustes pour se déplacer.

L’île est également connue pour ses belles plages à l’eau cristalline, ses maisons blanchies à la chaux et sa côte pittoresque digne d’une carte postale lors du coucher de soleil.

L’unique couac à l’harmonie de cette destination idyllique serait l’absence de véhicules à roues en été, lorsque la région est sujette à des incendies à répétitions.

« Il y a régulièrement des incendies. Chaque été, des avions de pompiers doivent venir du continent pour déverser de l’eau sur les incendies », témoigne Kelsey Edwards, expatriée britannique résidante à Hydra, à la BBC.

Cet inconvénient n’est toutefois pas suffisant pour convaincre les habitants de changer leurs habitudes.

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