Air Algérie : le PDG évoque les entraves et les difficultés

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Malgré un potentiel énorme, Air Algérie peine à se faire une place dans le gotha des compagnies aériennes mondiales. En Afrique, elle est absente du top 10 des meilleures compagnies aériennes. Une place qui a pourtant été la sienne dans le passé.

Le redressement d’Air Algérie figure dans les plans des hautes autorités. Le président de la République lui-même avait évoqué la situation de la compagnie aérienne nationale et la nécessité de revoir son mode de gestion dans plusieurs de ses interventions publiques depuis son investiture.

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Cet été, un nouveau PDG, Yacine Benslimane, est nommé à la tête d’Air Algérie. Auditionné, mercredi 28 septembre, par les députés, il a évoqué dans un point de presse les entraves auxquelles fait face Air Algérie.

« Les perspectives et les projets, on y travaille. Néanmoins, nous connaissons beaucoup de difficultés. Il y a le plafonnement des transactions par carte CIB. Ce n’est pas possible d’acheter un billet qui coûte plus de 50 000 dinars algériens », a-t-il expliqué.

Il a également fait état d’autres entraves dont la faiblesse de l’offre. Le PDG d’Air Algérie a précisé que l’offre actuelle représente 68 % seulement du programme habituel ce qui fait que parfois les usagers trouvent les vols complets dans l’application.

« Des vols ont été complètement vendus en sept minutes l’été dernier », a affirmé Yacine Benslimane qui a également évoqué les difficultés pour le remboursement des vols annulés en raison des conséquences de la crise sanitaire.

Air Algérie a lancé la semaine dernière un avis d’appel d’offres pour l’acquisition de quinze nouveaux avions conformément aux instructions des hautes autorités du pays. Le renforcement de la flotte, dans les prochains mois, devrait permettre à la compagnie aérienne nationale d’accélérer son développement.