Ivre, il tente d’ouvrir la porte d’un Airbus A321 en plein vol

Par KRISTINA KUPTSEVICH / Adobe Stock

Les passagers l’ont échappé belle vendredi 7 avril. Neutralisé juste à temps, un voyageur en état d’ébriété a manqué de leur faire vivre un véritable drame.

La scène s’est déroulée à bord d’un Airbus A321 de la compagnie indienne low cost Indigo Airlines. Alors qu’il effectuait un trajet entre l’aéroport de New Dehli et celui de Bangalore en Inde, l’équipage tout entier a frôlé la catastrophe, rapporte le site Simpleflying.

Inde : un passager alcoolisé essaie de sortir d’un appareil en plein vol

D’après la même source, l’avion a décollé à 8 h 12 du matin, avec un léger retard. Ce vol qui rallie les deux villes indiennes dure environ 2 h 30. Le rapport des faits ne précise pas à quel moment du trajet l’incident a eu lieu. Toujours est-il qu’un passager ivre s’est brusquement jeté sur une porte de sortie de secours de l’avion pour tenter de l’ouvrir.

Heureusement, la réactivité du personnel de bord a permis de l’empêcher d’aller au bout de son acte. Le pire a été évité et l’avion n’a pas eu besoin d’interrompre son voyage. Aucun retard n’a été déploré.

« Un porte-parole de la compagnie aérienne a confirmé que la perturbation n’avait pas affecté la sécurité du vol et que le passager a été remis aux autorités locales à son arrivée », explique le site spécialisé dans l’actu de l’aérien.

Passagers perturbateurs en avion : quelles sanctions ?

Les passagers indisciplinés, voire hors de contrôle sont souvent la source de perturbations graves lors d’un vol.

En Inde, le règlement de la Direction générale de l’aviation civile impose à toutes les compagnies aériennes le même traitement pour ces voyageurs perturbateurs. Une procédure stricte est instaurée, qui place ce type de passagers sur une liste d’interdiction de vol. Des arrestations et mises en détention sont également possibles en fonction du degré de l’incident.

En Europe, les sanctions à l’encontre des passagers au comportement dangereux ont été durcies. En juin 2022, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a pris de nouvelles dispositions. Elle impose une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 euros à tout passager compromettant la sécurité d’un vol. Cela est assorti d’une interdiction d’embarquer pendant 2 ans à bord de toute compagnie du pays où s’est déroulé l’incident.

Quand la gravité augmente et que le passager perturbe « la sécurité d’un aéronef en vol par la destruction, la dégradation ou la détérioration volontaires d’un des éléments de l’aéronef ou du matériel de sécurité à bord », il risque désormais une peine de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 € d’amende, rapporte le site français Les Échos.

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